Sujet: I can't live without you, but if I have to, I will | ZERY Mar 5 Avr - 8:56
I can't live without you, but if I have to, I will. « Sérieux, tu fais chier Zeke. Tu peux pas rester comme ça. Sors au moins, même si tu vas pas le voir… » Tu grognes alors que t’es sous ta couette et que t’es roulé en boule en position fœtale. Franchement, y a pas moyen d’être tranquille dans cette maison, c’est pas possible. Ça fait trois jours, peut être même plus, t’as perdu le compte du temps, que tu n’es pas sorti de chez toi. Ta routine quotidienne est très simple. Tu te lèves juste pour aller pisser et prendre une douche à la tombée de la nuit. C’est tout. Tu ne fumes pas, ne te rases pas et ne manges pas vraiment. Heureusement que tu as finis ton mémoire la semaine passée et que ton oral n’est que dans deux mois, sinon tu aurais été sacrément dans la merde. Quoique, finalement tu t’en fous un peu. Joelynn saute alors sur toi de toutes ses forces. Tu retiens tant bien que mal un gémissement de douleur. Mais elle est folle ou quoi ? elle n’a rien dans le cerveau cette morveuse. « Bouge ton gros cul ! C’est pas en faisant l’autruche que tu vas changer quelque chose. » Ahaha comme si tu le savais pas. Franchement, elle est vraiment conne quand elle s’y met. C’est à croire si vous avez vraiment les mêmes parents… « Casse toi Joe ! Va te faire sauter par un mec du quartier ou te faire arrêter par les flics… Mais fous moi la paix. » Joelynn lâche un glapissement comme si tu venaits de la poignarder en plein cœur. C’est bien la première fois que tu lui parles comme ça. Certes, il t’arrive quelques fois d’être méchant avec tes frères et sœurs, mais jamais de cette manière. C’est comme si tu étais une toute autre personne. Tu entends qu’elle se retient de pleurer parce qu’elle renifle bruyamment. « Ok, puisque tu le prends comme ça. » Tu ne sais pas ce qu’elle va faire, mais t’es soulagé quand elle quitte ton lit et ton dos par la même occasion. Cependant, tu n’es pas rassuré quand elle se jette sur ta couette pour la soulever et attraper ton téléphone portable. Tu n’as pas le temps d’esquiver un seul mouvement qu’elle s’est déjà enfermée dans sa chambre à faire tu ne sais quoi avec ton téléphone. Tu te lèves en trombe et vient tambouriner comme un possédé sur sa porte. « Rends moi mon portable Joe. Tu sais que je rigole pas avec ces choses là. » Tu continues de frapper contre le bois sans te soucier de te faire mal. Tu veux récupérer ton téléphone. C’est ce qui te lie à lui… à celui que tu évites depuis que tu t’es enfermé dans ta chambre. Tu filtres ses appels, lis ses messages mais ne lui répond pas. Tu sais qu’il a déjà essayé de te voir en venant chez toi, mais t’as clairement fait comprendre à ta famille que tu voulais pas le voir.
Joe sort de sa chambre quelques minutes plus tard un sourire triomphant sur les lèvres. « Tiens ton précieux téléphone. Sérieux, je sais pas ce qui me retient de te frapper pour ce que tu as dit… Tu me remercieras plus tard. » Tu ne comprends pas et t’as beau gueuler dans la maison pour qu’elle te réponde, tu n’obtiens pas de réponse de sa part. D’ailleurs, elle quitte la maison avec Uriel sans te dire où elle va. Saleté de gamine. Un jour tu auras sa peau. En attendant que ce jour arrive, tu te replonges sous la couette en regardant dans tes messages, tes appels, tes mails et autre ce qu’elle a fait. Il n’y a aucune trace de son passage dans ton téléphone. Tu ne sais donc absolument pas ce qu’elle a en tête ni même ce qu’elle a fait. Ça te turlupine pendant quelques minutes avant que tu ne laisses tomber et que tu tombes dans les bras de Morphée. Tu fais d’ailleurs un rêve très étrange. T’es au mariage de Tal et Cory et tu souris, t’es heureux pour eux. Tu leur souhaites tout le bonheur du monde pendant qu’ils t’annoncent qu’ils vont être parents et qu’ils veulent que tu sois le parrain du petit ou de la petite. Tu ne pouvais pas être plus heureux pour eux. Tu les prends dans tes bras et les embrasses sur la joues chacun leur tour. C’est le moment de faire la fête et tu bois jusqu’à plus soif en compagnie de ton beau-frère. Oui vu que tu considères Tal comme ta sœur, ça fait de Cory ton beau-frère. T’es tellement heureux pour eux que tu ne peux pas t’empêcher de faire un discours sur la façon dont tu aimes les voir ainsi, amoureux l’un de l’autre. Dans ton rêve t’oublies que tu as été amoureux de Cory, qu’il a été ton amant et que vous avez été heureux tous les deux. T’oublies tout ça. Ça ne s’est jamais passé et tu es heureux avec James ton ex qui est revenu. Cependant, tu ne sais pas pourquoi, il y a quelque chose qui te manque…
Sujet: Re: I can't live without you, but if I have to, I will | ZERY Mar 5 Avr - 18:27
I can't live without you, but if I have to, I will. Heureusement que tu as ton travail pour arrêter de penser quelques heures, ce qui te permet de ne pas devenir complètement dingue. Ezekiel t'évite complètement depuis plusieurs jours et même si tu sais que la situation est loin d'être facile, tu ne comprends pas sa réaction. Il ne répond pas à tes appels, il lit tes messages, mais les laisse sans réponses aussi et quand tu vas chez lui pour essayer de le voir, sa fratrie te fait comprendre que t'es pas le bienvenu. De toute façon, ils n’ont jamais pu t'encadrer et encore moins depuis que t'es en couple avec leur frère, ils doivent probablement tous être en train de jubiler que Zeke ne veut plus te voir. C'est vrai que tu ne le mérites, il est trop bien pour toi, mais il est celui qui a tout fait pour que tu craques, pour que tu lui cèdes, s'il n'avait pas autant insisté, s'il n'était pas venu chez toi te prouver qu'il avait raison, vous n'en seriez pas là. Seulement maintenant Freeman, tu l'as dans la peau et oui, t'es pas d'assumer ce que tu es à cause de ton connard de père, mais tu ne peux plus te passer de ton petit ami non plus et ça te bouffe qu'il t'esquive de la sorte. Tu ne sais absolument quoi faire pour arriver à avoir de ses nouvelles, alors tu continues bêtement à essayer de l'appeler, à lui envoyer des messages et à aller frapper chez lui. Toujours en vain, aucun retour. Il suffirait peut-être que tu lui dises dans ses messages que tu lui laisses que tu l'aimes, que tu lui parles à coeur ouvert, mais ça, tu ne sais pas faire, t'as pas appris à te dévoiler, tu ne sais que te protéger.
Il est super tôt, mais tu t'en fiches, il faut que tu essaies encore une fois de l'appeler, évidemment, aucune réponse. Tu tentes de relativiser en te disant que c'est juste à cause de l'heure matinale, qu'il dort probablement et que c'est pour ça qu'il ne te répond pas. Tu décides du coup, comme chaque fois après un appel où il n'a pas décroché, de lui envoyer un texto. C'est vrai que le contenu de tes messages, ça donne une impression d'égoïsme de ta part, car très régulièrement tu lui dis dedans que tu as besoin de lui, c'est ta manière très maladroite de lui dire qu'il te manque. Tu le sais que ce serait mieux dit clairement, mais t'es bloqué, ces mots-là, t'arrives pas à les lui écrire, ni les dire, ça te donne l'impression de faiblesse, de lui laisser avoir une emprise totale sur toi, sur ton coeur et même si au fond c'est déjà plus ou moins le cas et que c'est ce que tu veux, ça te fait peur. T'arrives sur le chantier sur lequel tu bosses pour le moment, toujours pas de réponse. Tant pis, tu ranges ton téléphone dans ton sac et tu essaies de faire abstraction de tout ça, du mariage, de ton père, pendant toutes tes heures de boulot. Heureusement, tu t'entends bien avec certains de tes collègues, vos discussions te permettent d'oublier un peu, même s’il y a toujours ce pincement en toi qui te rappelle qu'en ce moment, ce n’est vraiment pas la joie.
Mais sitôt la journée de travaille finie, tout te reviens en pleine face comme un boomerang et la première chose que tu fais dès que tu te retrouves seul, c'est de prendre ton portable, regarder si par miracle tu aurais un message de Zeke, et de l'appeler en voyant que non, il ne t'a toujours pas recontacter. Sans grande surprise, répondeur. Tu arrives chez toi, enfin une bonne chose, ton géniteur est absent, et tu peux aller prendre une douche tranquillement puis t'enfermer dans ta chambre pour avoir la paix quand il rentrera. Tu allumes ta petite télé que tu t'es récemment payée, plus pour avoir un fond sonore que par réelle envie de regarder les conneries qui y sont diffusées. Allongé, bras croisés derrière la tête, tu réfléchis et t'as beau retourner la situation dans tous les sens, y'a rien à faire, tu ne vois aucune solution, sinon la séparation, et ça, c'est juste hors de question, t'es maintenant bien trop attaché à lui que pour te résoudre à ça. Le regard perdu vers plafond défraichie de ta chambre, tu sursautes quand ton téléphone vibre sur ton ventre, la sonnerie tu la reconnais dans la seconde, c'est celle que tu as attribuée à ton homme. « Zeke, enfin... » T'es coupé dans ton élan par une voix féminine qui te demande de la fermer et de l'écouter. « Cory, il faut que tu viennes, je sais qu'on t'a empêché de le voir, mais là ça va plus, j'en peux plus de le voir dans cet état. » Tu as du mal à la comprendre, elle chuchote à peine, mais le ton de sa voix ne trompe pas. Tu ne sais pas laquelle des frangines Freeman c'était, mais tu pencherais plus pour Joelynn, mais en fait tu t'en fou, tu ne perds pas une seconde à y réfléchir, tu bondis hors de ton lit, t'enfiles rapidement tes boots sans même en nouer les lacets, et tu te précipites en bas pour sortir. « Où tu vas comme ça fils ? » Tu ne tournes même pas le visage vers ton géniteur tu lui balances juste une phrase sur un ton sec, pour lui faire comprendre que t'en as rien à foutre de son avis. « Ça te regarde pas ! » Et tu sors, claquant la porte derrière toi avant qu'il ait le temps d'arriver à ton niveau. Une chance qu'il soit trop bourré pour se déplacer normalement.
Sujet: Re: I can't live without you, but if I have to, I will | ZERY Mar 5 Avr - 22:27
I can't live without you, but if I have to, I will. Trois jours, peut-être plus, tu n’as pas réellement compté, que tu restes enfermé chez toi, filtrant ses appels, et ses messages. Tu le fais intentionnellement et tu sais qu’il le sait parce qu’il le voit quand tu les as lus. T’as voulu te montrer fort jusqu’à maintenant, mais tu ne peux plus. Il faut que tu te rendes à l’évidence que cette situation n’est pas bonne pour toi. Elle te bouffe de l’intérieur, te détruit et toi tu ne fais rien. T’as laissé faire, tu as même proposé ta meilleure amie pour vous servir de couverture. Sur le coup, ça t’a paru être une bonne idée. Autant que ce soit quelqu’un qui connaisse votre secret, qui puisse vous laisser vivre votre idylle tranquillement. Puis, maintenant, plus les jours passent, plus le mariage approche et plus tu regrettes. Tu regrettes tellement que tu ne parles plus à personne et es désagréable avec tout le monde. La preuve, tu manques de faire pleurer ta sœur parce que t’as pas eu les couilles de t’opposer à son père et à cette stupide idée de mariage. T’aurais été plus fort, tu aurais pu faire quelque chose. Mais là, ta propre impuissance te donne envie de te frapper la tête contre le mur. T’en veux à la terre entière mais c’est en partie ta faute. Rien ne te fais réagir et même lorsque tu sais que c’est lui qui frappe à la porte de derrière, tu ne veux pas le voir. Ça ne fait qu’augmenter ton malaise de voir ce visage que tu aimes tant et que tu as finalement commencé à détester autant que tu l’aimes. Il ne te renvoie que l’image de ton impuissance face à cette situation. La seule chose qui te fait réagir c’est Joelynn quand elle te pique ton portable pour ne faire tu ne sais quoi avec. Quelle garce celle-là ! Tu vas lui tordre le cou quand elle te rendra ton précieux smartphone. Ce truc, c’est ta vie. Toute ta vie est là-dedans, de tes messages à tes appels en passant par toutes tes applications. Tu ne supportes pas qu’on touche à ton téléphone et tu coures après ta sœur pour le récupérer alors qu’elle fait tu ne sais quoi avec. Tu pourrais presque être cruel avec elle une nouvelle fois. T’as pas le temps de l’être qu’elle ressort de sa chambre et te tend ton téléphone avant de prendre Uriel avec elle et de partir. Tu ne sais pas ce qu’elle a fait puisqu’il n’y a aucune trace sur ton portable. Tu rages quelques minutes avant de laisser tomber et de repartir te coucher dans ton lit en position fœtale.
Tu t’endors quelques instants avant d’être réveillé par ton rêve plus que réaliste. Ta plus grande peur avec tout ce qui se passe dans ta vie c’est de perdre l’homme que tu aimes et de le voir partir avec ta meilleure amie. Parce que soyons honnête, si tu n’avais pas insisté pour avoir Cory, il n’aurait jamais assumé son attirance pour les mecs. Ça aurait peut-être été mieux. Mais non il a fallu que tu le pousses à assumer cette nuit que vous avez passé ensemble et maintenant à cause de ça, t’es dans une merde pas possible. T’es sorti de tes pensées par quelqu’un qui frappe à la porte de derrière et tu râles parce que tu vas devoir aller ouvrir. Tu te fous de la tenue que tu portes et de la tête que tu fais t’espères juste que la personne comprendra que t’as pas envie de bouger de chez toi et de recevoir du monde. Tu lèves les yeux au ciel quand t’ouvres la porte sur Cory. Non mais qu’est-ce qu’il ne comprend pas dans ton comportement. Il voit bien que tu veux pas le voir ou même lui répondre alors, pourquoi il est là devant toi ? Tu l’agresses presque d’entrée de jeu pour lui demander ce qu’il veut. Sa réponse te fait plaisir, mais t’es trop blessé par la situation pour apprécier ce sentiment. « Bah t’as vu, j’suis en vie. Alors maintenant tu peux te barrer. » C’est bien la première fois que t’es si froid avec lui. Même quand il te blesse par ses paroles ou ses mots t’arrives toujours à relativiser. Mais pas cette fois. Cette fois tu veux juste qu’il souffre comme toi tu souffres en ce moment. Tu sais que le frapper ne lui fera rien, il a l’habitude. Alors, tu uses des mots que tu manies comme une épée prête à le trancher en deux et à le faire hurler de douleur. Cependant, il n’a pas l’intention de s’en aller et te pousse pour entrer presque de force chez toi. Tu soupires. T’as pas la force de le tirer par la peau du cul dehors. Alors, tu continues ton agression verbale. Sa réaction te fait rire et t’as l’impression de t’être échappé d’un asile tellement ton rire te parait être celui d’un fou. Est-il réellement sérieux quand il te dit ça. Apparemment oui. Tu n’arrêtes pas de rire pendant quelques secondes avant de reprendre la parole. « Maintenant tu sais ce que ça me fait quand tu me parles comme si j’étais de la merde. Et encore, j’ai été gentil là. »
Tu soupires encore une fois. « Et franchement, que ce soit Tal ou une autre de tes putes que t’as sauté, j’m’en fous. Tu fais ce que tu veux de ta queue. Après tout, après le mariage, t’auras une chatte à disposition à chaque fois que tu voudras te vider les couilles. » Tu sais que tu abuses, que tu joues avec le feu et que Cory ne restera pas impassible après ça, mais tu t’en moques. T’as même insulté ta meilleure amie de pute, mais t’en as rien à foutre. Tu veux juste qu’il se casse, qu’il te laisse tranquille et qu’il aille faire sa petite vie avec Tallulah sans se préoccuper de toi. Morgan junior reprend la parole et quand il a fini il s’assoit pour te montrer qu’il n’a pas l’intention de partir. Seulement, toi ça te fait enrager et tu déverses sur lui tout ce que tu as sur le cœur. « Non je ne suis pas content. J’en ai rien à foutre que t’aies envie ou non de t’investir dans ce putain de mariage. J’ai pas demandé à être pris au milieu de ce truc ! J’ai pas demandé tout ça. Si seulement t’avais les couilles de te dresser contre ton père tu serais pas dans cette situation et moi non plus. Mais t’es qu’une putain de fiotte Morgan ! » T’attrapes la première chose qui te passe sous la main, un verre, et tu l’envoies valser contre le mur près de la tête de Cory pour lui montrer que t’es prêt à le blesser physiquement aussi si les mots ne sont pas suffisant. Tu voudrais lui dire tout ce que tu ressens, véritablement et pas qu’à demi-mots, mais t’es trop fier pour lui dire ces trois petits mots qui se coincent dans ta gorge à chaque fois. Oui tu l’aimes, tu t’en aies rendu compte, ce qui est déjà une étape, mais non t’es pas prêt de lui dire. Ta fierté t’en empêche. Tu voudrais que ce soit lui qui te le dise en premier… mais ça a moins de chance d’arriver que Cory disant à son père qu’il est en couple avec un mec. Bien que t’es trop fier pour le dire, tu voudrais une relation normale. Une relation où vous pourrez vous montrer en public. Quelle belle connerie de penser à ça ! C’est quelque chose qui ne se produira jamais et le savoir, c’est comme si quelqu’un t’enfonçait un poignard chauffé à blanc dans le cœur.
« Si c’est tout ce que tu voulais, tu peux partir… » Tu mets fin à la conversation aussi facilement que ça. Cependant, malgré tes mots, malgré tes gestes, tu n’as qu’une envie c’est qu’il te prenne dans ses bras et te dise qu’il va arranger la situation, qu’il ne se mariera pas, qu’il va faire face à son alcoolique de père et que tu n’auras plus jamais peur de le voir dans l’état dans lequel tu l’as trouvé la dernière fois. Parce que oui, chaque fois que tu sais qu’il est chez lui et que son géniteur est aussi avec lui, t’as peur que Morgan senior y aille trop fort et qu’un jour, Cory s’endorme à tout jamais… T’as peur de le perdre autant que t’as peur qu’il reste avec toi. Tu sens les larmes monter et tu détournes ta tête pour ne pas que ton petit ami les voit. Que t’es pathétique ! T’essaies de le faire partir, mais t’es plus fragile qu’une jeune fille en fleur. « Va t’en Morgan, t’es pas le bienvenue ici. » Tu craches presque ces mots avec toute la haine que tu ressens pour tout ça. Tu veux être seul afin de pouvoir continuer de te voiler la face et de te cacher en position fœtale sous ta couette. Tu détestes qu’il soit aussi têtu.
Sujet: Re: I can't live without you, but if I have to, I will | ZERY Sam 9 Avr - 15:06
I can't live without you, but if I have to, I will. Honnêtement, tu ne sais plus trop si finalement c'était une si bonne idée que ça que d'accourir après le coup de fil de Joelynn. En même temps, ça fait des jours que tu cherches à le voir, alors forcément, tu n'as pas trop réfléchi, tu as foncé tête baissée sans même rien savoir de la situation, ni de la raison pour laquelle elle t'a téléphoné. Tu t'inquiètes pour lui, voilà pourquoi devant l'air paniqué de sa soeur, tu n'as pas pensé à lui demander ce qu'il y avait, tu as juste accouru chez eux. En même temps, rien que le fait que la miss te téléphone pour te demander de venir est amplement suffisant pour agrandir ton inquiétude. Aucun des membres de la fratrie Freeman ne t'apprécie vraiment et encore moins la relation que tu as avec Ezekiel. Ils t'ont tous bloqué l'accès à leur frère durant ces derniers jours, et là, revirement de situation, c'est l'une d'eux qui te demande de venir, c'est que forcément, y'a quelque chose qui ne va pas, et tu n'as pas besoin de chercher plus loin. Tu as beau le nier, le cacher, mais t'es complètement raide dingue de ce mec, oui, tu l'aimes, et hors de question pour toi de le perdre. C'est pour ça que tu t'obstines, quand te séparer de lui serait probablement la meilleure solution pour tout le monde. Tu es complètement perdu dans la jungle de tes sentiments. Le quitter ou t'assumer, ce sont tes deux seules réelles options pour le bien de tous et surtout de vous deux, mais tu n'arrives à te résoudre à appliquer ni l'une, ni l'autre. C'est con, mais tu ne sais pas pourquoi tu n'arrives tellement pas à assumer le fait que tu aimes les hommes aussi, le fait que tu aimes Zeke. En fait, si, tu le sais, c'est le bourrage de crâne que ton père te fais depuis que t'es gamin, la peur qu'il a instaurée en toi et qui t'empêche d'aller à l'encontre de ses principes à lui, qui sont devenus les tiens, mais qui ne sont pas toi. T'es raide dingue amoureux d'un mec génial, et t'arrives même pas à le lui dire, t'arrives pas à le rendre heureux comme il le mériterait, et pourtant, y'a des signes en ta faveur, comme ta présence là tout de suite, parce qu'il te manque, parce que tu t'inquiètes, mais lui, ça, il ne le voit pas et tu ne sais pas comment le lui faire comprendre, hormis qu'en imposant ta présence, quand tu t'assois sur cette chaise pour lui prouver que t'es pas prêt de partir, même si lui souhaiterait plutôt que tu retournes chez toi. Maintenant que t'es là, que t'as réussi à le voir, tu ne bouges plus. Cette conversation, vous devez l'avoir, ça ne peut pas continuer comme ça.
T'es bien assis sur cette chaise, pour lui montrer que t'as vraiment pas l'intention de t'en aller tout de suite. Cette situation, c'est un peu comme les opérations arithmétiques que tu avais à l'école, t'y comprends rien, parce que tu sais que malgré tout, il tient à toi, il te repousse, mais il tient à toi et ça te trouble encore plus que tu ne l'es déjà. Et t'essaies alors de ne pas réagir à ses mots, qui pourtant te blessent profondément. Tu ne dis rien et le regardes à peine, parce que tu sais qu'il a raison, mais ce n'est pas pour autant que ça rend ses mots moins difficiles à encaisser. Au moins, tu réalises un peu comme ça, ce que tu lui fais endurer, tu prends conscience du connard fini que t'es avec lui, et tu te demandes comment il peut rester avec toi malgré tout ce, par quoi tu le fais traverser. T'imagine pas un instant que c'est ça l'amour, cet amour que tu retrouves pour thème principal dans chaque chanson ou presque que tu écoutes pour te détendre le soir. Tu ne t'imagines pas un instant que ça puisse être cela, parce qu'il ne te l'a jamais dit et parce que tu as du mal avec ce concept encore bien trop abstrait pour toi. Par contre, si tu ne réagis pas à ce qu'il te dit sur ce point, tu ne peux pas, ne pas réagir sur ce qu'il dit après. Les autres filles, tu t'en branles, elles ne sont rien pour toi et il peut les traiter de putes autant qu'il veut, t'en à strictement rien à foutre, par contre pour Tal, tu ne peux pas lui laisser dire ça. Pas qu'elle t'importe plus que ça à toi, c'est surtout que tu sais qu'il regrettera d'avoir parlé de la sorte de sa meilleure amie. Tu sais combien la miss fait partie intégrante de la famille Freeman, même si elle n'en porte pas le nom, et tu sais que la famille c'est sacré pour eux. « Zeke, tu dis ce que tu veux sur moi, sur ces autres putes comme tu l'as dit, j'en ai rien à foutre, mais tu n'as pas le droit de parler comme ça de ta meilleure amie, tu te rends compte de ce que tu dis, alors que tu lui as demandé de s'impliquer dans ce merdier et qu'elle a accepté ? Elle n'a pas accepté pour moi, mais pour toi et rien que pour toi. Tu ne peux pas la traiter de cette manière, pas elle. » Tu te relèves pour lui dire ça, tu ne sais pas trop pourquoi, c'est sans doute plus simple de lui parler en étant à auteur égale, il n’y en a pas au-dessus de l'autre dans cette discussion. Assis, c'était bien juste pour lui prouver que tu n'allais pas partir dans l'immédiat, mais ce n’est vraiment pas pratique pour parler et le regarder droit dans ses magnifiques yeux azurs, même s'ils sont aujourd'hui, plus durs et froids qu'à l'habitude.
La suite te fait bouillir à l'intérieur, d'autant qu'il te lance un verre que tu esquives de justesse, un peu plus tu te le prenais en pleine face. Tu sais qu'au fond il ne voulait pas vraiment te blesser et que c'est plus sa manière à lui de montrer que lui est blessé, alors tu ne lui en veux pas, ou tout du moins, tu ne lui en veux pas de ce geste. Ses mots par contre, c'est une autre histoire. Et là, au lieu de rester à distance, tu t'approches de lui avant de lui répondre. T'es pas myope, et tu le vois très bien de là où tu étais, mais t'as besoin d'être plus près pour lui dire ce que tu as à lui répondre. « Si Freeman, tu as demandé à être pris au milieu de tout ça, tu l'as voulu. Tu l'as voulu le jour où tu as insisté pour me faire avouer que je n'avais pas oublié notre première nuit ensemble. Tu l'as voulu le jour où tu as cherché à me faire encore tomber dans tes bras. Tu savais très bien ce que mon père pense des homos, tu savais très bien aussi ce qu'il me fait depuis que je suis gamin, je sais que vous entendez d'ici. Alors, ne viens pas me dire que t'as pas voulu ça, parce que tu savais que ce ne serait pas simple. Je regrette pas que tu l'ai fait, mais ne dit pas que tu ne l'as pas voulu. » T'es tellement près de lui, que tes lèvres frôlent presque les siennes. Cette proximité de fait perdre conscience de ce que tu vient de dire, parce que sans lui avouer que tu l'aimes, tu viens quand même de lui lâcher à ta manière pas très adroite, que t'es content d'être avec lui. Cette proximité te donne envie de l'embrasser et bien plus encore. Tu sais que ça arrangerait les choses, un temps seulement et puis, le sexe, ce n’est pas la solution à tout. Cette discussion, vous devez vraiment l'avoir, vous devez arrêter de l'esquiver, l'un comme l'autre. Alors tu recules, tu retournes près de la chaise où tu étais plus tôt, avant de craquer et de prendre possession de ses lèvres fines qui t'appellent comme la tentation d'un jouet à disposition, mais dont on sait qu'on a pas le droit de jouer avec pour le moment.
Sujet: Re: I can't live without you, but if I have to, I will | ZERY Lun 18 Avr - 0:01
I can't live without you, but if I have to, I will. T’as bien compris que Cory n’a pas l’intention de bouger de chez toi. Si quelques jours plutôt ça t’aurait enchanté, t’aurais même sauté sur lui et l’aurait emmené dans ta chambre vide pour profiter de son corps jusqu’à en être rassasié, aujourd’hui, tu veux juste qu’il parte. Tu ne supportes plus de le voir. Tu l’aimes autant que tu le détestes et ça te fait souffrir de le voir devant toi et pourtant si inaccessible. Tu voudrais être plus fort, pouvoir encaisser ce qui arrive comme un grand garçon. Mais tu ne peux pas. Ta vie tourne autour de Morgan junior maintenant, que tu le veuilles ou non. T’es devenu un pantin entre ses mains et tes sentiments si fort pour lui ne t’aide pas à te sortir de ce merdier. Même si ce serait plus facile pour vous deux de vous lâcher, vous en êtes incapable. Tu ne peux pas le quitter, parce que tu sais que ce serait encore pire sans lui. Déjà que même en étant avec lui tu ressembles à une loque, sans lui, tu n’oses pas imaginer ce qui arriverait. Pour la première fois de votre histoire, tu lui parles comme lui te parle, comme de la merde. Tu lui fais comprendre que tu n’aimes pas quand il te traite comme un moins que rien et qu’il en a eu un aperçu aujourd’hui avec la façon dont tu t’adresses à lui. Pourtant malgré tout ce cirque, tu n’arrives pas à te sentir mieux ni même à regretter ce que tu dis. Ce n’est pas assez. Tes mots ne sont pas assez percutants pour qu’il puisse comprendre à quel point tu es mal dans cette situation, à quel point tu souffres. Tu ne dirais pas que tu es prêt de faire une connerie comme un suicide ou quoi, mais il est vrai que ça t’as déjà traversé l’esprit. Tu continues d’attaquer le jeune homme qui est venu te rendre visite, parce qu’il doit sûrement s’inquiéter pour toi. Seulement, t’es trop en colère, trop blessé pour le remarquer et y prêter attention. T’en viens même à traiter Tallulah de pute. C’est que clairement, tu n’es pas dans ton état normal. Cette fille c’est toute ta vie, ta meilleure amie, ta sœur, ton âme sœur, la seule femme qui ne fait pas partie de ta famille et que tu aimeras comme tel. Tu y vas fort et même Cory te reprend, ce qui ne fait qu’accroitre ta colère. Depuis quand il la défend ? Depuis quand il est devenu si agréable avec elle ? Est-ce que ce que tu redoute le plus au monde est en train de se produire ? Est-ce que ton petit ami s’est lassé de toi et t’as préféré une fille ? Surtout que bon, à la base, il n’est pas gay ni même bisexuel. C’est un hétéro pur. Ça ne t’étonnerait pas qu’il est commencé à avoir du désir pour elle. Tu serres les poings sentant toute ta colère faire surface. Il faut que tu te contrôles, sinon tu risquerais de regretter plus tard ton geste.
« Arrête ! » siffles-tu entre tes dents. Tu ne veux pas l’entendre parler de Tallulah de cette façon. Tu ne veux pas qu’il la défende, qu’il soit si proche d’elle. « Pourquoi tu la défends ? Tu l’aimes pas rappelle-toi et elle ne t’aime pas non plus. Alors pourquoi ? » Tu ne comprends pas ou plutôt, tu comprends mais tu n’en as pas envie. Tu sais que Cory fait ça pour toi parce qu’il sait que tu vas regretter dans quelques temps d’avoir parlé de Tal de cette manière. Pourtant, tu ne veux pas qu’il agisse de cette façon. Tu voudrais qu’il ne soit gentil qu’avec toi. Mais c’est peine perdue. Toi, il te traite comme de la merde et décide même de se marier pour cacher le fait qu’il est avec toi. Alors, tu lui balances à la gueule ce que tu penses de tout ça. Un verre traverse même la pièce manquant de toucher la tête de l’homme que tu aimes. Il se rapproche de toi et tu n’as qu’une envie c’est le fuir. Cependant, tu restes aussi immobile qu’un tableau et tu attends qu’il prenne la parole. Il est trop près, beaucoup trop près de toi et tu ne sais plus comment réagir. Tes yeux passent des siens à sa bouche que t’as une furieuse envie d’embrasser. Seulement tu te retiens, écoutant ce qu’il te dit, et ce que tu entends, te fait un peu plaisir. Il ne regrette pas que tu aies insisté pour le faire tien. Tu ne sais maintenant plus comme réagir, alors tu restes dans le rôle de connard que tu as pris depuis que tu lui as ouvert la porte. « Ouais je savais dans quoi je m’engageais. Je savais que ce ne serait pas facile, que je devrais me battre tous les jours pour que tu restes près de moi et que tu m’abandonnes pas. Mais tu crois que j’ai demandé à ce que tu te maries ? J’aurais jamais pensé que ce genre de chose arriverait. Vivre caché, ça je peux le faire, je le fais depuis des mois… Mais vivre en étant un second choix, l’amant d’un homme marié non… Alors non j’ai pas voulu tout ça. Tu es le seul qui a décidé de ça ! Tu ne m’as pas laissé le choix quand tu as dit oui à ton père pour ce foutu mariage. Alors ne rejettes pas la faute sur moi et porte tes couilles pour une fois. » La couleur sur tes joues s’apparente maintenant à celle d’une écrevisse. Tu luttes de toutes tes forces pour ne pas l’embrasser parce que tu sais qu’il faut que vous continuiez de parler de cette situation. C’est bien la première fois que vous parlez à cœurs ouverts de cette façon. Pourtant, il y a encore plein de choses que vous taisez parce que vous êtes trop fiers pour le dire. Tu vois que lui aussi se retient de fondre sur ta bouche et il est raisonnable en allant se rassoir. Tu pousses un soupir de soulagement. Tu n’aurais pas pu tenir plus longtemps dans cette situation.
Sujet: Re: I can't live without you, but if I have to, I will | ZERY Dim 10 Juil - 15:36
I can't live without you, but if I have to, I will. Tes yeux se lèvent vers le plafond quand Zeke te demande d’écouter pour une fois ce qu’on te dit. Le problème étant que ça t’est arrivé, et que c’est parce que tu as écouté ce qu’on t’a dit, que vous vous retrouvez là, tous les deux, en train de vous engueuler comme des chiffonniers. Après le verre, ça ne t’étonnerait qu’à moitié de voir aussi le bol blanc posé sur l’évier ou une assiette voler en ta direction et tu ne pourrais même pas lui en vouloir s’il le faisait. Lui, comme toi, vous devez quand même être un peu sadomasochiste pour autant vous aimez au point de vous faire mal comme ça et continuer malgré tout quand se séparer serait l’option la plus simple pour régler les choses. Le problème étant, que tu sais pertinemment que si ça règlerait bien des problèmes, ça ne règlerait clairement pas celui du vide qu’une séparation créerait en toi, et pour ça non plus, t’es pas prêt. Zeke, il s’est immiscé dans ta vie sans vraiment prévenir, tu l’as laissé faire, tu ne regrettes pas, mais le fait est que maintenant, il fait partie intégrante de ta vie, il est une partie de toi-même, et sans lui, tu ne seras plus jamais entier. T’en as conscience et ça te fout la trouille comme pas possible. T’es coincé Cory, chaque option possible est mauvaise. Chaque option t’en veut pas. T’aimerais avoir ce déclic qui te permettrait de t’assumer, et surtout avoir le déclic qui te permettrait de tenir tête à Jacky. Ça, ça résoudrait vraiment le problème, tu pourrais être pleinement avec ton homme sans plus rien pour faire obstacle à votre relation. C’est ça en fait, c’est toi le seul et unique problème. T’es perdu, parce que tu ne sais pas comment changer ça. Alors, une fois de plus, t’essaies de te justifier en lui faisant comprendre que tu ne cherches qu’à le protéger, ce qui est en grande partie la vérité, et une fois de plus, il ne veut rien entendre. Il n’a pas complètement tord, et ça te fait mal de l’admettre, enfin, de te l’admettre, tu ne le feras pas à haute voix, hors de question, t’es trop fier et trop con pour ça. En plus, c’est complètement con, parce qu’en Angleterre, l’homosexualité est relativement acceptée, enfin en principe puisque le mariage homosexuel est légal. Donc ça ne devrait pas être autant un problème pour toi que d’avouer que tu aimes Zeke, t’irait pas dire que t’es gay, tu ne sais pas si t’es réellement gay, bi, ou si c’est juste Ezekiel qui t’a juste complètement retourné le cerveau et surtout le cœur, pour te rendre aussi accro à lui.
Tu ne pensais clairement pas que les choses allaient tourner de cette manière. T’es venu là, chez les Freeman, parce que Joelynn t’a appelé, parce qu’Ezekiel ne va pas bien. Toi, c’est tout ce que tu demandais depuis des jours, le voir, l’aider à supporter tout ça, comme il t’aide au quotidien, comme il t’a aidé après que ton père tai frappé jusqu’à te mettre dans un état qui t’oblige à te rendre à l’hôpital, toi qui a horreur de cet endroit. T’es là, face à celui que tu aimes, et t’es impuissant devant ce qu’il ressent. Tu comprends qu’il se sente mal, toi-même tu te sens mal, parce que t’aimerais lui épargner tout ça, mais si tu t’es laissé embarquer dans cette histoire de mariage, c’est justement, en partie, pour le protéger lui, des foudres de ton géniteur. Il n’arrête pas de le menacer et tu refuses tout simplement qu’il puisse toucher Zeke comme il le fait avec toi, tu sais que trop la force qu’il a et ce dont il est capable. Malheureusement, la discussion avec le châtain reste une discussion de sourd, il ne veut pas entendre tes raisons et tu sais que sur certains points, il n’a pas tort, notamment sur le fait que tu n’es pas prêt à t’assumer. Mais c’est lui qui t’a forcé à l’aimer, c’est lui qui t’a obligé en quelque sorte à lui céder. C’est vrai que tu le regardais depuis longtemps déjà, tu ne l’admettais juste pas qu’il te plaisait, puisque tu n’admettais pas être attiré aussi par les hommes. Un dérapage, un, tu pensais t’en sortir en faisant mine d’avoir oublié, mais il est têtu Freeman, trop, ça te plaît au fond ce trait de caractère, et il a insisté, il a réussi à t’avoir encore et encore, jusqu’à ce que tu ne puisses plus te passer de lui. Mais ce n’est pas parce qu’il a réussi ça, que t’es plus prêt à le dire à tout le monde, rien qu’à la réaction de ton père qui l’a su par tu ne sais quel miracle, sans doute une vielle commère du quartier qui aura repéré le manège entre Ezekiel et toi. En tout cas, lui, il l’a mal pris, et maintenant, il veut t’obliger à te marier pour cacher ta préférence, pour cacher ta relation avec le voisin.