LES ANNONCES DU MOMENTINTRIGUE AFRICA OYETOMBOLA

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Tag qiélevé sur L O V E (and other bullshit) 1457356542-nonewpetitSujet: DECLAN ◊ it sounds like an angel is calling my name.
Declan Bratford

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Rechercher dans: Validés   Tag qiélevé sur L O V E (and other bullshit) EmptySujet: DECLAN ◊ it sounds like an angel is calling my name.    Tag qiélevé sur L O V E (and other bullshit) EmptyLun 28 Mar - 16:46
DECLANBRATFORD
▸ MATTHEW DADDARIO / LONE RANGERS
▶️ Prénoms ⁞ Declan; Morgan.
▶️ Nom ⁞ Lorenzi-Bratford.
▶️ Surnoms ⁞ Deck.
▶️ Âge ⁞ vingt-huit ans.
▶️ Date de naissance ⁞ vint et un novembre.
▶️ Lieu de naissance ⁞ Londres.
▶️ Profession ⁞ mécanicien automobile.
▶️ Etudes ⁞ une année en fac de commerce, avant de tout plaquer pour un bac professionnel en mécanique automobile.

▶️ Etat civil ⁞ célibataire.
▶️ Orientation sexuelle ⁞ hétérosexuel, queutard, célibattant.
 
❤️ Ton premier baiser : j'avais neuf ans. elle aussi. nous n'étions que deux enfants assis sur une balançoire dans le parc. mais, je savais déjà ce que les grandes personnes faisaient quand elles étaient amoureuses, des bisous sur la bouche. alors, j'ai fais comme eux. comme si j'étais amoureux.
❤️ Ton premier amour : blonde. élégante. populaire. le couple parfait. je crois que mon cœur a su battre pour elle. un peu. la jalousie prenait si souvent le dessus sur les sentiments. les bagarres à répétition, les disputes. la rupture. le souvenir de mes quinze ans.
❤️ Ta première fois : j'étais soul. j'étais jeune. treize ans. à peine. elle était plus âgée, blonde. j'avais trop bu. elle aussi. une soirée d'après match. l'alcool qui coule à flot. je me souviens seulement m’être réveillé à poil, dans un pieu, avec une fille comateuse. je me souviens d'une migraine atroce. je me souviens avoir vomi mes tripes avant de chopper mon boxer pour mieux me barrer, comme si de rien n'était.
❤️ Ta première déception amoureuse : ses lèvres sur celles de mon meilleur ami. une douleur fulgurante dans ma poitrine, dans ce cœur que je ne pensais pas avoir.
❤️ Ton premier râteau : elle était trop bien pour moi. ma réputation m'avait devancé. pourtant, elle n'avait rien à voir avec les autres, elle n'était pas de ces filles qui couchent avec le premier venu; qui couchent pour faire comme les autres, pour être acceptée et populaire. elle, son truc, c'était les livres, les études. son rêve, c'était d'aller dans une grande université, devenir médecin, sauver des vies. nous n'avions rien en commun. et elle a su me le faire comprendre.


Ta première cuite : sur le terrain de foot. onze ans à peine. avec les autres gamins de l'équipe. en regardant les grands s'entrainer. un après midi d'automne.
Ta première clope : devant l'école. avec les copains. pour faire comme les grands. pour attirer l'attention de papa. l'attention des autres, tout simplement.
Ta première prise de drogue : en soirée. chez un joueur de l'équipe de foot. quinze ans, à peine.
Ta première discussion avec des policiers : quand on s'est battus avec les supporters d'arsenal, devant l'école. j'ai été gravement blessé à l'arcade sourcilière ce jour-là. mais, moi au moins, je n'ai pas eu à aller à l’hôpital. des clowns à Arsenal, ils ne tiennent même pas debout! les flics devaient être supporters de Chelsea, parce qu'on a tous fini au poste!
 
❤️ Ton dernier baiser : hier soir, un bar sordide, minuit passé. une rouquine, ou peut-être était-elle blonde?!
❤️ Ton dernier amour : elle. la seule. l'unique. de longues jambes. une magnifique chevelure. une passion commune pour les voitures. mon cœur qui bat dès que nos regards se croisaient. il n'y a eu qu'elle. qu'elle qui a un jour vraiment compté. qu'elle qui a su réellement faire battre mon cœur. qu'elle qui m'a donné l'envie de changer. qu'elle qui a failli faire de moi un homme. failli.
❤️ Ta dernière fois : il y a quelques soirs de ça. deux ou trois, peut-être. une fille, sans importance, rencontrée dans un bar, au hasard. un visage déjà oublié.
❤️ Ta dernière déception amoureuse : elle. quand elle est partie. quand elle m'a rendu à ma solitude. quand j'ai retrouvé l'appartement vide. quand je n'ai pas cherché à la recontacter. quand elle a brisé mon cœur.
❤️ Ton dernier râteau : une fille, dans un bar. un anneau à son annulaire secoué devant mes yeux, le refus d'un verre proposé d'une façon pourtant tout à fait polie. c'est elle qui y a perdu, pas moi...


Ta dernière cuite : hier soir.
Ta dernière clope : il y a quelques minutes, à peine.
Ta dernière prise de drogue : un joint. hier soir, surement. faire la fête sans avoir un de ces trucs au bec m'est devenu quasiment impossible...
Ta dernière discussion avec des policiers : ivresse sur la voie publique doublée d'une bagarre. une nuit au poste, en cellule de dégrisement après quelques points de suture à l'arcade.
 

◄ Des années en arrière. Une époque si lointaine et paisible, quand il me semblait que tout m'était possible. Des années avant. Une femme de bonne famille qui rencontre un homme ambitieux. Des projets qui se concrétisent. La bourgeoisie londonienne. Le pouvoir. Le bon vin. Une femme d'une élégance inégalable. Un tempérament de feu. Une forteresse imprenable. Une tigresse indomptable. Mais, une fille de bonne famille avant tout. Une jeune femme qu'un père cherche à mettre au pas. Deux tempéraments de feu. Une éducation. Des principes. J'ai toujours été comme elle. Libre. Indomptable. Indépendant. Rebelle. Mais toute tigresse finit par rencontrer son dompteur. Un homme plus malin et manipulateur qu'elle. Un homme plein d'ambition. Une alliance mêlée d'amour et d’intérêt. Un mariage au sommet. Quand l'ambition rencontre le pouvoir. Un beau père fortunée. Le charme italien qui fait chavirer le cœur d'une femme. Talent que nous avons, nous autres, de faire fondre le cœur et la volonté d'une femme. Un regard. Quelques mots susurrés à l'oreille. Ma mère n'a jamais pu résister au charme de mon père. Pas longtemps.

Mariage d'ambition. Soumission d'une femme qui rêvait de liberté. Personne n'avait jamais su dire non à mon père. Et bientôt, son beau père lui donnait les clés de la société. Un nouveau départ. Une chance faire briller leur nom à Liverpool. La maison fut rapidement achetée. Une grande maison dans les beaux quartiers. Les voisins aussi souriants qu'hypocrites. Le labrador qui aboi au passage du facteur. Une mère cloitrée dans son foyer. Contrainte d'élever son fils. Portant un second enfant. Une petite fille. Elle avait renoncer à tous ses rêves pour cet homme, pour un homme aux yeux duquel elle ne comptait pas autant qu'elle l'aurait espéré. Des zéros à n'en plus finir qui s'alignent sur son compte en banque. Mais l'argent ne suffit pas à combler le vide et la solitude. Pas plus que ces deux enfants qui courent autour d'elle en permanence.

Ma sœur n'a de cesse de pleurer. Maman s'en désintéresse. Papa n'est jamais là. Je ne suis pas l'enfant modèle qu'il aurait voulu que je sois. Mais, il ne le voit pas. Il ne me voit pas. Ne nous voit pas. Aucun de nous. Ni les larmes de ma sœur. Ni les verres but par ma mère. Ni mon comportement irrespectueux. Il ne paie pas la moindre attention aux remarques des professeurs dans mes cahiers. Il n'est pas là pour entendre les parents des autres enfants se plaindre de moi. Il ne me voit pas arracher les plantes dans le jardin des voisins. Ni tirer les cheveux de ma camarade de classe. Il ne me voit pas jeter des crayons sur les professeurs. Ni leur répondre. Il n'est pas là pour m'apprendre à être un enfant bien élevé. Il n'est pas là pour sécher les larmes des deux femmes de la famille. Rôle que j'essaie d'endosser. Mais, je ne suis pas assez fort. Je suis en colère. Pas à ma place. Sans le moindre repère.

Bagarreur avec des notes exemplaires. Populaire et détesté. Enfant haineux arborant le plus angélique des sourires. Hyper-actif, incapable de rester en place. Ne trouvant pas sa place. Mes poings s'écrasent sur les visages de mes camarades de classe. Mes mots sont acerbes. La colère brule dans mes veines. Maman ne sait pas se relever. Mais, elle donne naissance à un troisième enfant. Une petite fille. Encore. Comme si elle cherche à combler le manque. Le vide. Mais, rien n'y fait. Ni ses enfants. Ni les bouteilles de vin. Rien n'y fait. Le vide est là. Ambiant. Mes notes la rende fier. Mais son mari ne la voit pas. Le col de ses chemises sent un parfum qui n'est pas le siens. Pourtant, il continue de remplir son devoir conjugal. Machinalement. Bestialement, parfois. Mais, il ne la voit pas. Il ne la voit plus. Elle n'est pas sure qu'il l'ait un jour vue. Elle n'a toujours été qu'un moyen pour atteindre un objectif. Une jolie femme à son bras. Une poule pondeuse pour assurer sa descendance. Et descendre, elle sait le faire. Bouteille après bouteille, c'est des litres entiers qu'elle descend. Sans qu'il n'y prête la moindre attention. Ne prenant plus la peine de l'amener à des diners. La coupant, peu à peu, d'une vie sociale à laquelle elle prétendait. La seule chose qui lui restait.

Papa ne me voit pas. Mes notes le rendent fier. Des lettres sur un cahier. Il ne voit pas le reste. Les reproches. Les retenues. Les notes sont là, c'est tout ce qu'il voit. Pourtant, mon comportement ne va pas en s'arrangeant. Et maman doit ramasser les pots cassés. Les factures d’hôpital. Pour moi. Pour les autres enfants. Elle paie. Pour m'éviter les problèmes. Encore. Et encore. Elle s'excuse. Elle sourie. Elle est forte. Mais je ne la vois pas. Moi non plus. Je n'ai pas appris. A la respecter. A l'aimer. A la voir. 180 de QI qu'ils finissent par me dire. Et pourtant, je ne sais pas. Je ne vois pas. Je ne comprends pas. La douleur d'une femme. Son amour sans égal. Sa force de caractère. Je ne suis qu'un gamin sans repère.

Un premier baiser à neuf ans. Admirés des autres garçons. Crains par la plupart des autres enfants. Un sourire angélique sous d'épaisses mèches brunes. Un regard sombre cachant de sombres blessures. Une solitude. Une envie de hurler. La violence par les poings. Le sexe au plus jeune age. Un vide que rien ne peut combler. Un tableau de chasse qui n'a de cesse de s'allonger, au fil des années. L'incapacité à aimer. A s'attacher. Des paires de seins. Des paires de fesses. Le désintérêt de tout. L'alcool. La drogue. Avant mème d'avoir l'age légal pour conduire. Une adolescence à la dérive. Une vie gâchée avant même d'avoir commencé.

Le sport et les voitures comme échappatoire. Footballeur hors pair. Des courses de rue la nuit. Un enfant hyper-actif que rien n'assouvit. Que la fatigue n'atteint pas. Pas plus que la peur. Le vide. La colère. La haine. Gagner. Risquer sa vie chaque soir. Aller toujours plus vite. Plus loin. Frôler la mort pour se sentir vivant.

L'accident. Boire ou conduire, il faut choisir. Papa me voit enfin. Ou il fait semblant. Maman a pris de l'age, d'un coup. Ou bien est-ce l'alcool. Je vois son visage alors que mes yeux s'ouvrent. J'entends la voix de mes sœurs. Celle de mon père qui les couvre. Quelque part, derrière ma mère. Et soudain, le verdict qui tombe. Je ne serai pas capable d'avoir la carrière de footballeur professionnel dont j'avais tant rêvé. Une larme glisse sur ma joue. Je suis capable d'éprouver des sentiments. De les montrer. Une simple larme qui roule sur ma joue abimée par l'impact, sur ce visage couvert d'hématomes. Mais, je ne les vois plus. Ne les entends plus. Mon visage glisse sur le coté. Mon regard se pose sur l'horizon. Je suis mort.

Papa l'a décidé. Je marcherai dans ses pas. Je reprendrai la compagnie. Héritage familiale. Il me voit. Une coquille vide. Putain de merde. Mon poing qui s'abat sur son visage. Tout envoyer valser, à commencer par son discours vide de sens. Les cris de ma mère. Les larmes de ma sœur. Je ne serai jamais un connard comme lui. Je serai un connard, selon mes propres termes. Un enfoiré. Un alcoolique, comme maman. Mais pas un lâche assoiffé par une course effrénée aux chiffres.

Les voitures. Seconde passion. La vitesse. La mécanique. Je ne suis qu'un gamin qui a envoyé valser les plus prestigieuses écoles internationales de commerce pour un apprentissage dans un garage pourri, dans un quartier sordide. Un gamin que son père a foutu à la rue. Dix huit ans à peine. Une mère qui verse de l'argent chaque semaine. Qui pleure de ne plus avoir son fils près d'elle. Une sœur moralisatrice. Qui part, pour étudier en France. Petite fille à papa, hautaine et fière. Une autre qui pleure. Seule. Encore. Toujours. Et le vide qui s'intensifie. Toujours. D'avantage. Les visites de maman. Les petits plats italiens qu'elle m'apporte. Sa présence. Son sourire triste. Ses traits fatigués. Son visage marqué par l'alcool. Ces mots que je ne sais pas lui dire. La gratitude que je ressens. Pour tout ce qu'elle a toujours fait pour moi. Mais, je ne suis qu'un homme au cœur de pierre. Vide. Sans âme.

Les femmes. Écumer les bars. Ne plus me souvenir de leurs prénoms. Les foutre à la porte. M'échapper à leurs draps. Ne leur montrer que du dédain. Pas de sentiments. Ni d'attache. La solitude. Le vide abyssale. Maman qui passe de moins en moins. Papa qui la fait interner. Cure de désintoxication. Comme s'il en avait quelque chose à foutre. Son image et sa carrière avant tout. Le suicide d'Alessa. La solitude de maman ayant pesé trop fort sur elle. Ou peut-être était-ce la pression sur ses épaules. Le vide qu'elle essai de combler. Mon absence. Rendre fier papa, ce que je n'ai jamais voulu faire. Ce qu'elle n'a pas su faire. Des cachets rapidement avalés. Une simple note, à mon intention. Maman qui sombre d'avantage.
Une famille détruite.

Tomber dans le panneau. A mon tour. L'amour qui frappe à ma porte. De longues jambes. Un sourire ravageur. Des lèvres rouges. Mon cœur qui bat à tout rompre dans ma poitrine. Sa voiture. C'est qu'elle s'y connaissait en bagnoles. La sienne n'était rien d'autre qu'un bijoux. Une Chevrolet. Il n'en avait pas fallu d'avantage à mon cœur pour se mettre à battre. Pour la toute première fois.

Aimer. Vivre. Ne plus penser. Être envouté. Tourbillon de l’amour. Engrenage malsain. Chute aux enfers. Vivre ensemble. Construire une vie à deux. Devenir un homme. Rencontrer la belle famille. Réaliser qu’on n’est pas celui qu’on croyait être. Combler ce vide. Apprendre à aimer. Changer. Réparer les morceaux d’une vie brisée. D’une famille détruite. Retour du fils prodigue. Dédain paternel. Ne pas être assez bien. Ne jamais l’avoir été. Les larmes de ma mère. Des reproches. Encore. Toujours. Rebut de l’humanité. Déception. Le vide. Encore. Incommensurable. Oh papa, j’aurais tant voulu que tu sois fier de moi. Oh, rien qu’une fois. Lire dans tes yeux la fierté. L’amour. Te voir assister à un match. En regarder un à la télé, avec toi. Je n’ai jamais rien demandé. Je t’ai donné les notes que tu voulais que j’aie. Mais, cela n’a jamais été assez. Parce que je ne suis pas devenu ton ombre. Ma peau s’est couverte de tatouages. Mes mains sont marquées par le travail et le cambouis. Mes cheveux ne sont pas parfaitement coupés, loin de là. Et cette veste sur mes épaules, du faux cuir. Tu ne peux pas cacher la honte que tu ressens à mon égard alors que maman me serre dans ses bras. Mon regard croise le tiens. La haine. Le vide. Le froid. Tout est là. Tout avait été simplement recouvert. Par elle. Par ses baisers. Par ses bras. Par son corps. Par l’amour qu’elle me donne. Elle sourit. Tu la regardes. Elle n’est pas ce que tu voudrais qu’elle soit. Elle n’est pas celle que tu aurais choisie pour moi. Tu la vois. Tu grimaces quand elle prononce des mots qui ne sont pas ceux que tu aimerais entendre dans la bouche d’une femme. Elle n’a pas fait de hautes études. Tu lui fais comprendre qu’elle n’est pas la bienvenue ici. Chez nous. Tu lui parles comme tu parles à maman. Et je ne fais rien pour t’en empêcher. J’aurais dû. J’aurais pu. Mais, je ne l’ai jamais fait pour maman. Pour mes sœurs. Pourquoi le ferais-je pour une femme qui n’est pas de mon sang. Peut-être suis-je comme toi, après tout ?

Glisser. Retomber dans de vieux travers. Les courses. La vitesse. Le risque. Le danger. Frôler la mort pour se sentir en vie. Elle n’a jamais été assez bien pour moi. Peut-être est-elle trop bien, justement. Le regard d’un père. Sentir son amour et son approbation. Peut-être était-ce là la seule chose dont j’avais besoin. Mais, l’avouerais-je un jour ? Plutôt crever. Colère. Rage. Le pied sur l’accélérateur. Les pneus qui crissent. L’asphalte. Toujours plus vite. Pour combler ce vide que tu as créé pendant de si longues années.

Les cris. Les reproches. Tout me glisse dessus. Dédain et indifférence. Aimer. Mais ne pas savoir l’exprimer. Ne plus savoir. N’avoir jamais su. Comment connaitre ce qui ne se s’apprend pas. Comment ressentir ce qu’on ne voit pas. Le mobilier qui s’écrase contre le mur. Un léger sourire sur mon visage. Ne pas entendre. Ne pas écouter. Frêle petite chose sans importance qui s’évertue à hurler. Ma main qui se plaque contre le creux de sa hanche. Ignorer sa colère. Ignorer la peine que je lui fais. Ignorer ce qu’elle ressent. Parce qu’elle n’est pas moi. Parce que je m’en fous. Parce que tout le monde s’en fout. Chacun sa merde. Plaquer ma bouche contre la sienne alors qu’elle se débat. De colère. Avant de s’abandonner à mes bras. Je veux. Je prends.
C’est ce que papa m’a toujours appris.

Grossesse. Le mot est lâché. Un rire qui s’échappe à ma bouche alors que je m’étale nonchalamment sur le canapé, une bière à la main. Avortement. Le choix n’est pas laissé. La discussion n’est pas ouverte. Les braillards, ce n’est pas mon rayon. Fonder une famille n’est pas dans mes objectifs. Les hurlements. Les cris. Les larmes. Tout me glisse dessus. J’aurais fait un homme d’affaire redoutable. Papa aurait été fier. Des petits poings qui s’abattent contre mon torse. Mes mains qui enserrent ses poignets. Mon regard qui s’ancre dans le siens. Ce n’est pas négociable.

Retrouver la maison vide.
Solitude, ma chère et tendre amie.
Mon regard s’embrume. Colère infinie. Vide intersidérale. Les abysses sont proches. Immobile au milieu d’un appartement déserté. Je ne suis pas mon père. Je ressens. Le vide qu’il a su combler en épousant une femme docile. En la faisant pondre trois mouflets qu’elle n’a eut de cesse d’avoir dans les pattes. Je ne serai pas mon père. Elle ne serait pas ma mère. Nous ne serions pas eux. Jamais.

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