LES ANNONCES DU MOMENTINTRIGUE AFRICA OYETOMBOLA

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Tag tatoueur sur L O V E (and other bullshit) 1457356542-nonewpetitSujet: RUSTY ▬ j'ai des mauvaises intentions mais des bonnes raisons
Rusty Gallagher

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Rechercher dans: Validés   Tag tatoueur sur L O V E (and other bullshit) EmptySujet: RUSTY ▬ j'ai des mauvaises intentions mais des bonnes raisons    Tag tatoueur sur L O V E (and other bullshit) EmptyVen 8 Avr - 18:25
RussellGallagher
▸ VINNIE WOOLSTON / LONE RANGERS
▶️ Prénoms
C'est celui qui trône fièrement sur tes papiers d'identité, et sur le reste, mais c'est aussi celui que personne n'utilise plus depuis déjà un bon nombre d'années, que toi-même tu n'as jamais utilisé. Russell. Russell ça devait être une lubie de ta mère, tu n'as jamais su, et en vérité tu t'en fous un peu puisque tout le monde t'appelle Rusty. Y'as Liam aussi, le même prénom que ton père, et que son père, et surement aussi le père de son père. Bref, l'héritage familial.
▶️ Nom
Gallagher, le nom qui résonne quand on le hurle à l'autre bout d'un couloir, quand on l'assène de haine et de rage pour viser son propriétaire. Gallagher, des vagues origines irlandaises, qui remonte trop loin pour que tu puisses t'assumer d'Irlandais. Toi tu dis juste que tu t'en fous d'être ici ou d'ailleurs, et que ton nom, il ne veut pas dire grand-chose de toute façon.
▶️ Surnoms
Rusty c'est déjà pas mal. Rusty c'est le surnom qu'on donne aux roux. Rusty ça veut dire couvert de rouille, et tu trouves que ça te va bien. T'es comme ça toi. Un vieux tacot dont on a pas assez lustré, qu'on a laissé rouiller dans un coin. Rusty c'est ton frère ainé qui te la donner, et c'est rester. Depuis toujours.
▶️ Âge
vingt six ans, toujours pas l'âge d'être père, ou responsable d'une autre personne que toi. Toujours pas l'âge d'être un adulte. Tu'n'es pas Peter Pan, tu'es juste paumé entre deux âges.
▶️ Date de naissance
Le onze novembre mille neuf centres quatre vingt dix. Le froid, l'humidité d'un mois de novembre. Bienvenue gamin.
▶️ Lieu de naissance
T'as poussé ton premier cris dans le quartier de Dovecot, à l'Est de Liverpool. Dans ton quartier plein de poussière, de gens sale, et de saleté, de misère et de criminalité. Dans ton quartier gris.
▶️ Profession
Certains disent que t'es un artiste tatoueur, mais toi tu trouves que ça veut pas dire grand-chose. Toi t'es un tout dans un rien. Tu touches à tout, et à rien. T'as longtemps cherché ta voie, celle qui pouvait te donner le plaisir que tu recherché, qui pouvait te donner la force de te lever tous les matins. T'as du talent, tu le sais, on te le rabâche depuis que t'es gosse. T'as pas que du talent pour détruire, tu peux aussi créé, avec tes mains. Le dessin, la peinture, la musique, t'as tout essayé. T'as même eu un groupe, ça n'a pas duré assez longtemps à ton gout. Et t'a eu pas mal de petit boulot, le genre de job que personne ne veut faire. Aujourd'hui tu es tatoueur dans un salon, c'est tranquille, tu peux dessiner à volonté, t'es bien, enfin.
▶️ Etudes
T'as jamais aimé rester le cul sur un banc trop usé, à écouter un vieux débris déblatérer contre un tas de connerie. T'es pas bon pour les études, tu l'as jamais été. Alors t'as quitté l'école dès que t'as pu, et aujourd'hui, tout ce que tu sais, tu l'as appris seul.
▶️ Etat civil
Comment on dit déjà ? Célibatard ? Ouais, ça doit être ça. Vagabond de l'amour, romantique égoïste, tu t'occupes pas du mal que tu peux causer tant que tu prends ton pied. Ça t'apporte plus grand-chose de faire ça, de vagabonder de fille en fille, mais tu sais rien faire d'autre alors tu t'obstines. Et y'as aussi cette gosse, qu'ont t'a collé dans les bras en te disant qu'elle était à toi. Tu sais pas si ça fait de toi un père célibataire, ou célibatard.
▶️ Orientation sexuelle
Les courbes arrondis, les fesses rebondies, la peau tendu, soyeuse est parfumée. L'air doux qu'elle expire quand tu leur fais pousser de long soupire, leurs voix sensuelles qui te fait perdre la tête, leurs façons de se faire aimer et détester à la fois. Les femmes quoi.
 
❤️ Ton premier baiser :
Tu t'en rappelles, tu avais quinze ans. Tu lui tournais autour depuis déjà un bon moment, elle te repoussait en hurlant que tu étais trop chiant, trop collant (et un tas d'autres trucs bien pires mais bizarrement, ça tu t'en souviens plus). Toi, tu la trouvais jolie, Alicia. Et c'est à la Boum de Cassie Chapman (cette garce de Cassie Chapman), que tu t'es jeter à l'eau. Tu lui as volé son premier baiser, et elle n'avait pas l'air insatisfaite. Puis l'été est arrivé à grand coup de soleil, et tu l'as plu jamais revu.
❤️ Ton premier amour :
Tu refuses de l'admettre. T'as toujours refusé de l'admettre. Mais c'est elle, et rien qu'elle. La seule qui a su te faire, faire les pires conneries de ta vie, comme tomber amoureux par exemple. Tu saurais pas dire pourquoi, tu saurais pas dire ce qu'elle a de plus, ou de moins que les autres. Elle était juste elle. Elle était peut-être juste belle. C'était juste Joan. La même Joan qu'il y a un an. La même qui t'a apporté ce petit bébé, niché au creux de son sein.
❤️ Ta première fois : C'était juste après l'été et la boum chez Cassie, après Alicia et tout le reste. C'était à la rentrée. La nouvelle de la classe. La fille un peu fonceuse dont personne ne comprenait le nom étrange qu'elle portait, et l'accent avec lequel elle parlait -paraît qu'elle venait d'un autre pays même, le genre de pays où tu te pèlent les miches à longueur de temps-, mais elle t'a plu, dès le premier regard. Et s'en est suivis des baisers, des caresses, et le coup de grâce. Le dépucelage comme disent les grands.
❤️ Ta première déception amoureuse : Pour avoir des déceptions faudrait déjà espérer, et toi tu connais pas trop cette pratique obscure que font les autres.
❤️ Ton premier râteau : Tu te souviens pas de tous tes rateaux, et même si bon nombre de fille ont refusé être ton "amoureuse" quand vous Étiez gosse, ça t'a au moins appris à être moins chiant avec elle. T'en est même devenu distant. Alors ton premier râteau, ça devait être quand tu'avais une dizaine d'années, et que t'essayer d'avoir le plus d'amoureux possible... Mais te rappeler son nom, son visage, ou autre chose, ça t'est devenu impossible.


Ta première cuite :
Dix-sept ans, vous aviez jugé bon avec tes potes de l'époque de vous incruster dans une soirée d'une camarade de classe. Toi tu les aimes par eux, mais tu savais qu'il y aurait un tas d'autres filles, et surtout, de quoi boire. Alors tu as joué au grand, comme dans les séries que tu regardais à la télé, et pour en impressionner plus d'une ta descendue un bon nombre de bières... Avant de tout regerber sur les chaussures de Cassie Chapman (oui, oui, la fameuse)
Ta première clope : Seize ans, skate parc où tu traînais tard le soir avec tes potes, et même si tu as toussé pendant les premières minutes, tu es vite devenue accro à cette merde.
Ta première prise de drogue : T'as du mal à t'en souvenir, mais tu crois que c'était encore à une de ces soirées que tu fréquentais à l'époque, entouré de plein de gens comme toi, qui serais jeunes, et très con. Et vous avez trouvé bon d'essayer ces trucs interdit. Tu en as jamais été fan, même si tu dis jamais non à un joint quand il tourne entre tes mains.
Ta première discussion avec des policiers : En cellule de dégrisement, tu avais dix-neuf, vingt ans, tu sais plus trop. Tu t'es faits choppés avec certains de tes potes pour ivresse sur la voie publique. Ta trouvée ça drôle, sur le moment, moins le lendemain en te réveillant le bas...
 
❤️ Ton dernier baiser :
Une blonde, inconnue, samedi dernier, sourire d'ange, et fessier à se damner. Dans un bar que tu fréquentes régulièrement, entre deux souffle de whisky coca (classe!). Elle a du filé. Dommage, tu voulais l'inviter à "bruncher".
❤️ Ton dernier amour :
(cf catégorie premier amour). Ta pizza pepperoni de ce midi, surement la plus longue relation que t'es eu depuis des mois.
❤️ Ta dernière fois :
Samedi dernier, Lisa ou Élisa, tu sais plus trop. Une soirée, une nuit, un départ au petit matin. La routine. T'as même pas pris le soin de lui laisser le faux numéro que tu laisse d'habitude (toujours le même, son propriétaire doit pas comprendre pourquoi il se fait insulter de fils de pute chaque dimanche matin...)
❤️ Ta dernière déception amoureuse :
Les glaces Ben & Jerry, t'est pas bien sur que leurs goûts vaillent le mal de ventre que tu t'es tapé dans l'heure qui suivait. Ca t'apprendras à être trop gourmand.
❤️ Ton dernier râteau :
La serveuse du pub du coin de la rue, qui ta gentiment faite comprendre qu'elle avait les mêmes goûts que toi en matière de personnage féminin. Dommage vous aviez déjà un point commun, mais elle aurait préféré un V là où tu possèdes un P.


Ta dernière cuite : Y'as une quinzaine de jours tu crois bien. T'était tellement rond que tu sais pas comment ton fait pour rentrer jusque chez toi. Tu as fini ta nuit, avachi sur ton lit, tout habillé, et ton dimanche tu la passes à décuver. Heureusement que Joan s'est ramené le soir même avec ta môme, ça t'a aidé à décuver plus vite que prévu.
Ta dernière clope :
Puisque celle que tu grilles en ce moment entre tes mains ne compte pas, tu dirais qu'il y à peu près une heure. Tu fumes beaucoup trop. Tu le sais. Tu le vois au tas de mégot qui s'entasse dans tes cendriers et sur le bord de ta fenêtre (d'ailleurs tu devrais le nettoyer avant que les pigeons de ton quartier les bouffent et deviennent aussi nicotinés que toi !).
Ta dernière prise de drogue : Ça date. C'était un joint, un simple spliff de beuh que tu'as fumé en bonne compagnie d'un pote ou deux, y'as à peu après un mois. Ou moins, tu t'en rappelles pas exactement.
Ta dernière discussion avec des policiers : Y'as moins de six mois, quand les flics ont débarqué après qu'une de tes vieilles voisines (qui a d'ailleurs déménagé depuis), les ai appeler parce que, "vous comprenez monsieur l'agent, que le vacarme incessant provenant de son appartement est bien trop dérangeant". Toi t'appelle ça de la musique, un tintamarre artistique de bruit qui crée en toi un orgasme auditif. Bref, il a fallu que tu cesses de jouer de la guitare sur ampli à presque trois heures du mat...
 

◄ Dimanche. Vingt deux heures et quelques. C’est ce qu’indique l’horloge de ton téléphone, sous l’écran tout fêlé, tout déglingué par les nombreuses chutes que tu lui as fait subir. Dimanche, vingt deux heures et quelques et un réveil violent, brutale. Celui d’un coup qui frappe à la porte, une fois, deux fois. Iggy est déjà sur ses pattes, prêt à aboyer pour alerter tout le voisinage que tu as de la visite. Dimanche, vingt deux heures et quelques et tu te rappelles pas depuis combien de temps tu dors là, avachi sur ton canapé, la bouche ouverte. La soirée fut bonne, mais rude. L’alcool a, encore une fois, eu raison de toi, de ton âme, de ton foie, de ta lucidité et du reste. Tu sais même pas comment t’as réussi à rentrer chez toi, sain et sauf, sans te faire démonter par un homme (lequel tu aurais pu insulter pour diverses raisons), ou perdre quoi que ce soit t’appartenant. C’est un exploit, parce que cette cuite, c’est surement une des pires que tu as subie jusqu’ici. Tu te rappelles pas grand-chose de cette soirée. Des flashs, des bouts qui te reviennent comme un film qu’on aurait enregistré sur une vieille cassette vidéo à la bande abîmée, qui projetterait une histoire en discontinue. C’est ça ta soirée de la veille, une histoire en discontinue. Mais pour l’heure, il y a une personne qui attend sagement derrière ta porte, impatiente que tu daigne lui ouvrir. Tu te lèves, non sans difficulté, allume la lumière au passage et déverrouille ta porte. Il te suit fièrement, Iggy, curieux de voir qui vient vous rendre visite. Et de toutes les putains de blague qu’on a pu te faire, celle-ci est surement la moins drôle. La moins amusante à tes yeux, la moins réelle. Est-ce que ce sont les restes de la veille qui te font halluciner, où est-elle bien là, bien réel, devant ta porte. « Qu’est-ce… Qu’est-ce tu fous là ? », t’as du mal à articuler, t’es encore engourdi de ta longue sieste, et t’as l’impression de ne pas être totalement réveillé. Elle est belle pourtant, le mirage qui prend vie devant toi, qui bouge un peu, pénétrant ton appartement sans y avoir été invité. T'écoute pas vraiment les premiers mots qui filtrent de sa bouche, de ses lèvres tendu par un sourire forcé, de ses lèvres colorées par l’artifice d’un maquillage inutile. Tu lui as toujours dit à Joan, qu’elle était mieux sans tout ça, qu’elle était belle naturellement, quand le soleil la réveille au petit matin. Joan c’est toujours la créature la plus belle que tu ai jamais vu. Et faut dire que t’en a vu un paquet. Toi tu refermes la porte, l’emprisonnant dans ton appartement, bien que tu sais au fond de toi que c’est elle qui tiens les clés de ta cellule. Elle pose le couffin qu’elle portait d’une main sur ton canapé, décolle le paquet de linge coincé sous son bras, la jolie tête brune endormie contre son sein. La gosse qu’elle dépose là, au creux du couffin, qu’elle caresse d’une main maternelle. « C’est la tienne. », ça te fait relever la tête, réaliser que tu ne dors plus depuis déjà quelques minutes. De quoi elle parle . D’elle ? De cette gosse ? De ce bout de vie endormie ? « Quoi ? ». Te voilà dans une mauvaise série B, celle où des acteurs (mal payé, et qui joue très très mal), annonce de grande nouvelle sur un fond de musique étrange (et dégueulasse). Tu joues l’étonné -parce qu'au fond tu l’es un peu quand même, tu t’attendais pas à la voir débarquer ici, encore moins avec un gosse qu’elle prétend être le tien- et pourtant tu savais que ça arriverait un jour, qu’une de ces gonzesses débarque avec un mome qui sera le tien. Tu pensais juste que ça arriverait plus tard, dans quelques années, dans une période où tu serais, peut-être, prêt à l’assumer. Elle commence à te déblatérer tout un tas d’explication, te faisant la morale sûre « comment on fait les bébés », elle roule des yeux. Ça t’agace. Ça t’a toujours énervé quand elle avait cet air agacé sur son visage, ses sourcils froncés. Tu le détestes autant que tu l’aimes cet air d’effronté. « Tu vas devoir t’en occuper. », tu relèves encore la tête, une seconde fois. Une seconde blague. Pourquoi toi ? Qu’est-ce que t’as fait pour ça ? À part l’aimer une nuit de trop ? « Tu te fous de ma gueule ? », pourquoi est-ce qu'elle se foutrait de ta gueule Rust' ? Tu crois vraiment qu’elle va sortir une caméra de son sac, un paquet de confetti en criant que c’est une blague et qu’elle t’a bien eu ? Non. La gosse est réelle. Son départ imminent aussi. Et elle t’en a expliqué les raisons, une connerie, une arrestation. Ça te fou la trouille, parce que tu sais que Joan a toujours aimé jouer avec le feu, qu’elle a toujours flotté entre deux eaux, habituées aux dangers, ivre d’adrénaline. « File-la à ta sœur », c’est la seule solution qui te viens à l’idée, peut-être par la meilleure, surement par la meilleure non. Mais t’as jamais été bon pour trouver des solutions à tes problèmes, t’as toujours compté sur les autres toi, depuis que t’es gosse. T'es pas de ceux qui se pose un instant, la tête entre les mains, et qui ont l’idée de génie pour se sortir du pétrin au bon moment. Non, toi, tu restes dans ta merde, tu patauges jusqu’à en avoir jusqu’au genou, jusqu’à te noyer dedans. Ton père te l’avait dit quand t’était mome, « les femmes c’est un bordel », et il avait raison, ça viens foutre la merde dans une vie que tu croyais tranquille. Il avait raison ton père, et c’est peut-être pour ça qu’il a mis les voiles, et pris le large –littéralement, puisque vous avez appris peu après son départ qu’il avait acheté un bateau avec les économies qu’il avait faites avec ta mère. D’ailleurs elle est devenue folle en l’apprenant, et toi t’a plus revu ton père depuis-. Tu devrais faire pareil. La laisser là dans cet appart, avec sa gosse et ses emmerdes, et prendre le large. Mais pour aller où ? Tu ne connais rien d’autre que cette ville, ce pays. Et puis c’est elle qui est déjà en train de partir, la main sur la porte. « Elle ne peut pas non. Prend soins d’elle. », tu croises son regard, celui qui rougit un peu, qui s’humidifie rapidement. Elle ne pleure pas Joan. Elle est forte Joan. Peut-être même plus forte que toi. Tu t’en approche rapidement, tes mains entourent ses joues. « Qu’es't'as fait Joan ? », elle t'a pas répondu ce soir là, elle a juste sourit un peu. Avec tendresse et désespoir, avant de quitter ton appart. Elle t’a laissé là, la gosse endormis dans le couffin. Non pas la gosse. Ta gosse.

Dimanche, quatorze heures. Ta sieste fut courte, trop courte à ton gout. Et tu peux même ne pas mettre ça sur le dos d'une soirée trop arrosée, puisque ce n'est pas le cas. Alors qu’est ce qui t’arrive Rusty ? Pourquoi tu vois ta vie foutre le camp sans réagir ? Voilà une semaine. Une semaine où’elle est venue, la tornade brune de ta vie, celle qui vient toujours à grand renfort de sourire, et qui repart en laissant un « no man’s land » dans ton esprit et dans ton cœur. Putain. Une semaine. Une semaine où tu ne trouves plus le sommeil, ou plus comme avant. Une semaine que tu te fais du souci. Pour un tas de choses. Toi, te faire du souci. C’est une blague, une maudite blague. Et pourtant non c’est vrai, tu te soucies de toi, de ton avenir, le lendemain, pour elle. Ta gosse. Tu poses ton regard sur elle, la môme endormie sur ta poitrine, le poing serré autour de ton doigt, doucement soulevé par ta respiration. C’est la première fois de ta vie que tu te fais du souci. Un réel souci. C’est aussi la première fois de ta vie que tu flippes réellement. C’est parce que c’est nouveau. C’est parce que c’est soudain. C’est parce que tu t’y attendais pas et putain c’est parce que tu’n'es pas prêt pour ça. Tu peux déjà pas t’occuper de toi, ou d’un autre être vivant (à par Iggy, mais Iggy ne te demande pas tant d’attention que ça), alors t’occupait d’une gosse, l’élever, tu sais pas comment faire. Et merde, t’y connais rien au gosse toi ! Tu sais à peine changer une couche, t’es maladroit, tu sais pas faire, on t’as jamais montré. T'as jamais eu de vrai père, une vrai image paternel, du genre qui t’emmène à la pêche, qui t’apprend à faire du vélo, te fait la morale pour les filles. Non. Toi ton père il se fouettait de tout, et il se foutait tellement de vous qu’il a plié bagages pour se barrer à l’autre bout de la terre. T'as jamais eu de père, comment tu pourrais en être un ? T’es bancale Rusty, instable, et tu peux pas lui offrir ta vie en carton à cette môme. Elle est pourtant là, installé dans ton quotidien, elle a répandu ses affaires un peu partout, des tétines, à droite, à gauche, un doudou sur le canapé, une couche odorante dans la poubelle de la salle de bain. Elle a bousculé ton quotidien, comme l’avait fait sa mère quelques années avant. Tu pourras dire qu’elle a bien foutu le bordel dans ta vie celle-là, une tornade. Ta tornade. Ça lui va bien. Et tu souris un peu tendrement en observant cette gamine que t’as conçu avec elle. Elle est mignonne. Tu t’y connais pas en matière de gosse, mais elle, elle est mignonne. Et ce n'est pas seulement parce que c’est la tienne, parce qu'au fond, toi le bon à rien, tu pensais pas être capable de créer quelques choses d’aussi beau…
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Tag tatoueur sur L O V E (and other bullshit) 1457356542-nonewpetitSujet: (rowan) + walk in the dark.
Rowan O'Lawlor

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Rechercher dans: Validés   Tag tatoueur sur L O V E (and other bullshit) EmptySujet: (rowan) + walk in the dark.    Tag tatoueur sur L O V E (and other bullshit) EmptyDim 27 Mar - 12:57
ROWANO'LAWLOR
▸ GRANT GUSTIN / FUCK-UPS
▶️ PrénomsRowan. Ce sont ses origines irlandaises qui ont fait qu'il ait ce prénom. Seulement, Row', il s'en fout. Pour lui, ça ne signifie rien, pour lui, il reste ce gars sans réelle identité. Il pourrait brûler sa carte d'identité, mais il a apprit qu'elle servait, cette carte.
▶️ NomO'Lawlor. Tu peux aussi l'entendre, cette consonance irlandaise. Son nom de famille, il le hait comme il haissait son géniteur. Pour lui, les O'Lawlor ne sont que des incapables, des connards. La peuvre en est : regarde-le.
▶️ SurnomsRow. Il se fait souvent appeler ainsi, c'est plus simple et puis, pour une fois qu'un surnom n'est pas ridicule, il accepte. Même s'il porte peu d'attention aux autres.
▶️ Âge23 ans. Ces années pourries qui embelissent sa vie font qu'il est cette personne aujourd'hui. Années de souffrance, années dures mais surmontables.
▶️ Date de naissance21 juin. C'est le commencement de l'été, les oiseaux, la lumière, sauf qu'il n'est rien de tout cela. C'est le froid, la distance, le mal.
▶️ Lieu de naissanceIrlande, Dublin. Cinq années passées là-bas avant de venir ici. Tu n'as jamais été tenté de bouger, rencontrer le reste de ta famille. Pour la simple et bonne raison que tu les hais.
▶️ ProfessionTatoueur. Il frotte cette aiguille contre les peaux, pour cette cicatrice, pour ce dessin tant voulu. Membre d'un gang. Le rapide, le vif mais le malade dès qu'il voit le sang des victimes.
▶️ EtudesEtudiant en langues. Ses études, il les a arrêté brutalement. Il avait le cerveau, mais pas l'envie. Il a tout arrêté et est vu comme ce simple tatoueur, désormais. Ses parents s'en foutaient de son parcours scolaire, royalement. Il suffit de voir quel genre de parents il avait, on comprend vite. Irresponsables, saouls, shootés, ce genre de parents. Des camés.
▶️ Etat civilCélibataire. Il n'a jamais été en couple; il a utilisé des filles pour arriver à ses fins mais jamais il n'a aimé quelqu'un de cette manière. C'est un bâtard. Il a certainement gardé ce côté de son père. Encore un truc de prit chez son connard de paternel. Il sait qu'il en est un et cela l'amuse même. Ouais, il en faut peu pour l'amuser, le gars.
▶️ Orientation sexuelleBisexuel. Il a déjà couché avec des filles ainsi qu'avec des gars et il se trouve que ça ne le dérange pas. Au contraire. Il fut un temps où il ne s'assumait pas bisexuel, puis il s'est rendu compte qu'il n'en avait rien à foutre et qu'il le veuille ou non, il l'était. Son père n'a pas apprécié et la vie était dur chez-lui, jusqu'à ce qu'il se casse quand son père a été emprisonné.
 
❤️ Ton premier baiser : C'était quand il avait dix ans. C'était ces défis à la con en primaire, la guerre filles/garçons. Un gars l'a défié d'embrasser une fille de ta classe et il l'a fait. Elle l'a frappé, mais il l'a fait. Ensuite, il a commencé à coller sa bouche sur tout le monde dès ses seize ans. Il trouve que cette action ne représente rien, c'est comme se coller la main, ce sont des lèvres au lieu des mains, mais c'est pareil. Pour lui, ça n'a aucun sens, aucun impact. Il pourrait embrasser un(e) inconnu(e) dans la rue juste pour se foutre de leurs gueules.
❤️ Ton premier amour : C'est simple : il n'en a jamais eu. Il n'a jamais aimé personne, préférant rester sur le côté. Il ne s'approche que des autres pour avoir ce qu'il veut, il se sert des autres, souvent. C'est sa gueule d'ange qui vous fera douter mais il en est bien capable. En fait, ça fait partie de lui, il traîne avec les autres, les mauvais et pour lui, c'est comme normal de faire ce qu'il fait. Pour lui, c'est normal de ne pas aimer les autres, il ne suit pas le mouvement.
❤️ Ta première fois : Il avait seize ans. Il n'aimait pas la fille mais il a juste voulu se débarrasser de ce titre de puceau aux yeux de ses potes, montrer que c'était un mâle régnant qui pouvait se taper toute sa classe s'il le voulait. Seulement, il a juste couché avec cette fille, elle était bien, physiquement parlant. Il n'a pas cherché à la connaitre, elle était d'accord. Des rumeurs disaient qu'elle l'aimait bien, Row. Le garçon mystérieux, le gars mauvais de la classe comparé aux autres, celui qui ne parlait pas de sa vie.
❤️ Ta première déception amoureuse : Il n'en a pas eu, puisqu'il n'a même pas connu l'amour encore. C'est un peu le débutant niveau amour. Il ne sait pas ce que cela fait d'être mal à cause d'un ou d'une débile. Il ne veut pas paraître faible aux yeux des autres car il s'est attaché à telle ou telle personne. Le gars, il aimait même pas ses parents alors imagine le truc.
❤️ Ton premier râteau : En primaire, à ses dix ans, si on peut appeler ça un râteau. Il a embrassé une fille de sa classe et de toute grâce, il a reçu une claque dans sa gueule comme il faut. Ouais, à dix ans, il avait déjà raté sa vie.


Ta première cuite : C'est à ses seize ans, toujours et encore. Il avait été invité à cette soirée, tout le monde pensait qu'il allait ne pas venir, qu'il allait traîner seul dans les rues, seulement, il est venu, avec un sourire angélique sur ses lèvres. Il est venu pour la bouffe, les boissons et peut-être même les filles. Il n'assumait pas encore son côté bisexuel, il n'allait pas se mettre à coucher avec un garçon à une fête étudiante. Il a abusé de l'alcool et il l'a senti passé le lendemain quand il s'est réveillé dans la chambre des parents, qui ont fini par rentrer plus vite que prévu et que tout le monde était déjà parti. Sauf lui.
Ta première clope : C'était quand il avait dix sept ans, en soirée. Il a toujours vécu dans cette fumée qu'il trouvait irrespirable et puis, il s'est mit à la fumer, cette clope. Pour suivre le mouvement, pour ne pas sembler con devant les autres fumeurs de la salle.
Ta première prise de drogue : C'est aussi à cette soirée, quand il était âgé de dix sept ballets. Il a réellement suivi le mouvement, jusqu'à fumer de la drogue, se tuant de l'intérieur.
Ta première discussion avec des policiers : C'était quand il avait seize ans et qu'il s'amusait à faire des conneries dans les rues. Il a tagué certains murs, il a cassé ces vitres de voitures et un jour, on l'a surpris entrain de taguer des insultes sur la façades des murs, près de son lycée. Il s'en est sorti.
 
❤️ Ton dernier baiser : Certainement ce matin, pour faire chier un couple. Ou hier, lorsqu'il s'est amusé avec cette personne, dans son lit. C'gars, il embrasse trop de monde, c'est désespérant.
❤️ Ton dernier amour : Il n'en a toujours pas eu. Espérez pas, ça n'arrivera pas de si tôt. L'amour, c'est con, c'est faible, pour lui. Il ne s'attache pas et reste distant, le plus possible, de préférence.
❤️ Ta dernière fois : Hier. Avant hier. Et les jours précédents. C'est un petit con qui couche avec tout ce qu'il croise, pour les utiliser, les avoir dans leurs poches. C'est toujours utile, on le lui a apprit.  
❤️ Ta dernière déception amoureuse : Il n'en a pas eu. Jamais. Il s'amuse à voir les gens mal à cause de cela mais n'en a toujours pas vécu.
❤️ Ton dernier râteau : Tu as vu sa gueule ? La question c'est : Est-ce que tu peux vraiment foutre un râteau à un gars comme lui ? Même une femme mariée avec des enfants pourrait lui dire oui. Alors, les râteaux, il les emmerde.


Ta dernière cuite : Hier. Il en crève de mal à la tête, mais on vit avec, comme on dit.
Ta dernière clope : Y'a même pas quelques minutes. Il fume de temps en temps, mais se fume plusieurs clopes par jour.
Ta dernière prise de drogue : Hier. Quand il était à cette soirée pour vendre sa drogue et être payé. Les affaires du gang, il les respecte. Il ne prend pas dans les affaires du gang sans payer, mais il va prendre ça chez les autres, c'est gratuit.
Ta dernière discussion avec des policiers : Il y a certainement une semaine de cela. La police le connaît, mais pour de petites affaires, ils ne savent pas ce qu'il fait secrètement. C'est le gamin sans parents, l'orphelin. Sans famille.
 

(seize ans.) tu passes l'encadrement de la porte, tu sens déjà la tornade arrivée, tu sens la violence qui se prépare à la maison, tu sens cette odeur d'alcool qui ne t'as pas encore crever l'odorat, ces paquets de clopes et de bières dispersés dans tout les coins de la maison, tu sens, tu entends, les cris de tes géniteurs. tu sens l'ambiance aussi pourrie soit elle de ce que tu appelles famille devant les autres, mais qui n'en est rien. tu as cette image de la famille qui est différente des autres : tes parents t'ont eus très tôt, ils n'ont pas pu se débarrasser de toi, ils regrettent, t'es pas un enfant voulu, t'as ruiné leurs vies, ils ont ruinés la tienne, ils se gueulent dessus, se frappent, se droguent et boivent plus qu'un adolescent à une fête par heure. c'est dingue, c'est ton enfer et tu arrives à le surmonter.

tu sens cette main, cette force, attraper ton haut et te pousser plus loin. ton cher père. tu fronces les sourcils et ne répliques pas, tu sais que ce n'est pas la solution, tu sais que c'est une mauvaise idée. tu ne veux pas d'une énième guerre. « bah oui, vas-y, pousse-moi, j'dirais rien. » tu jettes ta veste sur le canapé quand il vient te pousser de nouveau, en réponse à tes mots.  « me parle pas comme ça, gamin. ou tu vas le regretter.» tu roules des yeux, ces menaces, tu les entends quotidiennement, c'est lassant. t'es un gars blasé à cause de tes parents et du fait de vivre dans de telles conditions.  « je devrais avoir peur ? tu vois, ça va pas être le cas. j'ai pas peur des incapables et gros cons dans ton genre. » tu n'as jamais compris tes parents, tu n'as jamais compris pourquoi ils t'ont gardés, ils auraient pu te donner à un orphelinat mais comme des doués, ils t'ont gardés. ils t'ont donnés cette vie pour te la pourrir bien comme il faut. ton paternel pose sa canette et écrase sa cigarette avant de te foutre la baffe de ta vie, enfin, une parmi tant d'autre. sur le coup, ta tête se penche suite à la force utilisée. ta mâchoire se serre et fièrement, ton regard se pose sur lui. tu lui montres que tu n'as pas mal, que ses coups ne sont rien, qu'ils ne t'atteignent pas. jamais.  « salopard. » tu lui grognes ça avec tant de haine qu'on sent que tu as envie de lui fracasser le crâne sur le coin de la table, encore et encore. malheureusement pour toi, tu ne peux pas. tu ne supportes pas la vue du sang et rien que de le faire, ça te rendrais malade. très malade. t'esquives le deuxième coup de ton père en faisant un pas en arrière, ta mâchoire se serre à nouveau. tu viens le pousser fortement pour te casser. t'as pas la force d'une mouche, t'es capable de pousser ce tas de conneries pour t'en aller.

▶️ (seize ans. p'2) tes avec ces gars louches dans un parc, il fait sombre, personne ne passe si ce n'est qu'un vieillot avec son chien. tu prends la clope qu'on te tend et tu te l'allumes, les yeux rivés devant toi. tu ne parles pas, ils se marrent et toi, tu restes là. figé. « eh! row! » ta tête se tourne vers le gars qui t'interpelles, tu hausses un sourcil te demandant ce qu'il te veut. ce ne sont pas tes amis, juste des pigeons avec qui tu traînes. « tu nous accompagnes ? » tu ne comprends pas où il veut en venir car tu n'as rien suivi à leur conversation. « où ? » un sourire se dessine sur ses lèvres, loin d'être innocent, ce sourire, d'ailleurs. « s'faire d'l'argent, du con. on joue pas aux cartes, ici.» tu hoches ta tête et suis la bande d'amis - de pigeons, pour toi, spécialement -. c'est quand tu comprends leur plan que tu commences à retrousser chemin, seulement, à cet âge, t'es vite dans le feu de l'action. ils te forcent à rester et tu vois cet homme se faire tabasser pour un simple porte-feuille. seulement, ce que ces pigeons n'avaient pas prévus, c'est les alentours. t'entends les flics arriver et tout ce qu'ils font, c'est fuir. tu fais pareil, tu cours. t'es le plus rapide de tous et pourtant, c'est toi qui te fais choper quand les gars te bloquent et te font tomber. ces lâches. tu n'as même pas touché l'homme et tu te fais choper. connerie sur connerie. et toi, tu as fini par donner tout les noms, un par un. t'as été sonner aux portes avec les flics et t'as souris à ces petites tafioles. on ne te fait pas ce coup, t'es déjà assez dans la merde comme ça. tu peux tout aussi être un salopard qu'un bon ami et acolyte. là, t'as été le salopard.

(dix-huit ans) tu rentres chez-toi, rien n'a changé, c'est toujours aussi merdique dès que tu passes cette porte, ta vie n'est que misère, encore. tu persistes, t'en as marre, mais tu continues d'avancer avec ces deux imbéciles de parents. tu rentres et tu entends d'énormes cris, t'entends que c'est mal, vraiment mal. tu entends des objets tombés des étagères, tels que des cadres, des vases, des bouteilles. tu fronces les sourcils et refermes la porte derrière toi, histoire de ne pas partager vos drames avec tout le voisinage. tu entends ta mère gémir, ouais, ta mère. la seule personne que tu as apprécié durant ta vie car elle supportait ton con de père. et là, tu assistes au spectacle. tu vois ton père attraper ta mère et la frapper. « hey hey hey, stop ! arrête putain ! » ton père ne fait même pas attention à ce que tu dis et il vient, de nouveau, la cogner. tu assistes à cela et tu te rends compte de ce que c'est, ici. tu te précipites sur ton père pour qu'il arrête, mais tu te prends un bonne patate et tu te cognes la tête la tête contre le sol, brusquement. t'es sonné. sauf que cela ne suffit pas à ton père pour qu'il arrête. il vient attraper la bouteille de verre d'un alcool inconnu et l'écrase sur le crâne de ta mère. tu entends le verre se casser, mais tu ne peux rien faire.

c'est le lendemain que tu te réveilles dans ce lit d'hôpital, tu t'es cogné la tête et tu t'es blessé. résultat, ils t'ont emmenés ici. qui, tu n'en sais rien, sûrement pas ton paternel.  plus tard, t'as appris qu'il a été emprisonné. t'as été heureux de le savoir. seulement, t'as moins apprécié quand tu as appris le décès de ta mère.

▶️ (vingt ans) tu rejoins le gang. bon ou mauvais choix, tu y es. tu restes distant. ils sont là, t'es avec, réunis en tant que trafiquants de drogues et de tatoueurs dans un même temps pour vous faire une couverture. t'as arrêté tes études dès lors que ton père a été enfermé et que ta mère fut décédée. tu as commencé vendre de la drogue, histoire de te faire de l'argent et mew est venu, créant le gang, t'en fais parti, entièrement. t'es ce gars trop maladroit et fragile à la vue du sang, mais t'es aussi ce gars rapide et vif, trop rapide et trop vif, d'après toi. t'es mal, parfois. t'es mal quand tu les vois torturer d'autres gens, ceux qui ne payent pas à temps, ils saignent et tu ne supportes pas cela. tu tombes malade. t'es sensible à la vue du sang, beaucoup trop et depuis gosses. ensuite, tu es vu comme le plus faible du gang. tu te mets dans la merde, tout le temps. tu sens que tu n'es pas comme eux, pas fort mentalement parlant, t'es pas crédible et pourtant, tu restes là car c'est la seule solution. c'est ton gang. tes semblables pas si semblables que ça.

(vingt-trois ans) toujours dans l'gang, ils ne t'ont pas encore lapidés. ton père est toujours enfermé, sans argent pour se payer un avocat et d'après ce que tu as entendu, il ne veut pas sortir de là. il s'en veut. tu n'y crois pas pour un sous, tu sais qu'il veut sortir et qu'il manipule les autres pour sortir de cette manière. de toutes manières, ils auront besoin de ton témoignage et tu le laisseras pourrir de cette cellule jusqu'à la fin de ses jours. tu le regarderas crevé bien comme il faut et tu brûleras son cadavre sur une place pour montrer aux gens toute la haine que tu éprouves à son égard, même mort. ils t'ont vidés de tout ton être, ton coeur et même ta façon de penser en a prit un coup à cause d'eux. t'es pas un gars bien, tu ne le seras jamais.

t'es pas un gars bien. ils le sont pas. vous êtes mauvais.
  
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©️ LOVE (AND OTHER BULLSHIT) / 2016
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