LES ANNONCES DU MOMENTINTRIGUE AFRICA OYETOMBOLA

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Tag artiste sur L O V E (and other bullshit) 1457356542-nonewpetitSujet: RUSTY ▬ j'ai des mauvaises intentions mais des bonnes raisons
Rusty Gallagher

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Rechercher dans: Validés   Tag artiste sur L O V E (and other bullshit) EmptySujet: RUSTY ▬ j'ai des mauvaises intentions mais des bonnes raisons    Tag artiste sur L O V E (and other bullshit) EmptyVen 8 Avr - 18:25
RussellGallagher
▸ VINNIE WOOLSTON / LONE RANGERS
▶️ Prénoms
C'est celui qui trône fièrement sur tes papiers d'identité, et sur le reste, mais c'est aussi celui que personne n'utilise plus depuis déjà un bon nombre d'années, que toi-même tu n'as jamais utilisé. Russell. Russell ça devait être une lubie de ta mère, tu n'as jamais su, et en vérité tu t'en fous un peu puisque tout le monde t'appelle Rusty. Y'as Liam aussi, le même prénom que ton père, et que son père, et surement aussi le père de son père. Bref, l'héritage familial.
▶️ Nom
Gallagher, le nom qui résonne quand on le hurle à l'autre bout d'un couloir, quand on l'assène de haine et de rage pour viser son propriétaire. Gallagher, des vagues origines irlandaises, qui remonte trop loin pour que tu puisses t'assumer d'Irlandais. Toi tu dis juste que tu t'en fous d'être ici ou d'ailleurs, et que ton nom, il ne veut pas dire grand-chose de toute façon.
▶️ Surnoms
Rusty c'est déjà pas mal. Rusty c'est le surnom qu'on donne aux roux. Rusty ça veut dire couvert de rouille, et tu trouves que ça te va bien. T'es comme ça toi. Un vieux tacot dont on a pas assez lustré, qu'on a laissé rouiller dans un coin. Rusty c'est ton frère ainé qui te la donner, et c'est rester. Depuis toujours.
▶️ Âge
vingt six ans, toujours pas l'âge d'être père, ou responsable d'une autre personne que toi. Toujours pas l'âge d'être un adulte. Tu'n'es pas Peter Pan, tu'es juste paumé entre deux âges.
▶️ Date de naissance
Le onze novembre mille neuf centres quatre vingt dix. Le froid, l'humidité d'un mois de novembre. Bienvenue gamin.
▶️ Lieu de naissance
T'as poussé ton premier cris dans le quartier de Dovecot, à l'Est de Liverpool. Dans ton quartier plein de poussière, de gens sale, et de saleté, de misère et de criminalité. Dans ton quartier gris.
▶️ Profession
Certains disent que t'es un artiste tatoueur, mais toi tu trouves que ça veut pas dire grand-chose. Toi t'es un tout dans un rien. Tu touches à tout, et à rien. T'as longtemps cherché ta voie, celle qui pouvait te donner le plaisir que tu recherché, qui pouvait te donner la force de te lever tous les matins. T'as du talent, tu le sais, on te le rabâche depuis que t'es gosse. T'as pas que du talent pour détruire, tu peux aussi créé, avec tes mains. Le dessin, la peinture, la musique, t'as tout essayé. T'as même eu un groupe, ça n'a pas duré assez longtemps à ton gout. Et t'a eu pas mal de petit boulot, le genre de job que personne ne veut faire. Aujourd'hui tu es tatoueur dans un salon, c'est tranquille, tu peux dessiner à volonté, t'es bien, enfin.
▶️ Etudes
T'as jamais aimé rester le cul sur un banc trop usé, à écouter un vieux débris déblatérer contre un tas de connerie. T'es pas bon pour les études, tu l'as jamais été. Alors t'as quitté l'école dès que t'as pu, et aujourd'hui, tout ce que tu sais, tu l'as appris seul.
▶️ Etat civil
Comment on dit déjà ? Célibatard ? Ouais, ça doit être ça. Vagabond de l'amour, romantique égoïste, tu t'occupes pas du mal que tu peux causer tant que tu prends ton pied. Ça t'apporte plus grand-chose de faire ça, de vagabonder de fille en fille, mais tu sais rien faire d'autre alors tu t'obstines. Et y'as aussi cette gosse, qu'ont t'a collé dans les bras en te disant qu'elle était à toi. Tu sais pas si ça fait de toi un père célibataire, ou célibatard.
▶️ Orientation sexuelle
Les courbes arrondis, les fesses rebondies, la peau tendu, soyeuse est parfumée. L'air doux qu'elle expire quand tu leur fais pousser de long soupire, leurs voix sensuelles qui te fait perdre la tête, leurs façons de se faire aimer et détester à la fois. Les femmes quoi.
 
❤️ Ton premier baiser :
Tu t'en rappelles, tu avais quinze ans. Tu lui tournais autour depuis déjà un bon moment, elle te repoussait en hurlant que tu étais trop chiant, trop collant (et un tas d'autres trucs bien pires mais bizarrement, ça tu t'en souviens plus). Toi, tu la trouvais jolie, Alicia. Et c'est à la Boum de Cassie Chapman (cette garce de Cassie Chapman), que tu t'es jeter à l'eau. Tu lui as volé son premier baiser, et elle n'avait pas l'air insatisfaite. Puis l'été est arrivé à grand coup de soleil, et tu l'as plu jamais revu.
❤️ Ton premier amour :
Tu refuses de l'admettre. T'as toujours refusé de l'admettre. Mais c'est elle, et rien qu'elle. La seule qui a su te faire, faire les pires conneries de ta vie, comme tomber amoureux par exemple. Tu saurais pas dire pourquoi, tu saurais pas dire ce qu'elle a de plus, ou de moins que les autres. Elle était juste elle. Elle était peut-être juste belle. C'était juste Joan. La même Joan qu'il y a un an. La même qui t'a apporté ce petit bébé, niché au creux de son sein.
❤️ Ta première fois : C'était juste après l'été et la boum chez Cassie, après Alicia et tout le reste. C'était à la rentrée. La nouvelle de la classe. La fille un peu fonceuse dont personne ne comprenait le nom étrange qu'elle portait, et l'accent avec lequel elle parlait -paraît qu'elle venait d'un autre pays même, le genre de pays où tu te pèlent les miches à longueur de temps-, mais elle t'a plu, dès le premier regard. Et s'en est suivis des baisers, des caresses, et le coup de grâce. Le dépucelage comme disent les grands.
❤️ Ta première déception amoureuse : Pour avoir des déceptions faudrait déjà espérer, et toi tu connais pas trop cette pratique obscure que font les autres.
❤️ Ton premier râteau : Tu te souviens pas de tous tes rateaux, et même si bon nombre de fille ont refusé être ton "amoureuse" quand vous Étiez gosse, ça t'a au moins appris à être moins chiant avec elle. T'en est même devenu distant. Alors ton premier râteau, ça devait être quand tu'avais une dizaine d'années, et que t'essayer d'avoir le plus d'amoureux possible... Mais te rappeler son nom, son visage, ou autre chose, ça t'est devenu impossible.


Ta première cuite :
Dix-sept ans, vous aviez jugé bon avec tes potes de l'époque de vous incruster dans une soirée d'une camarade de classe. Toi tu les aimes par eux, mais tu savais qu'il y aurait un tas d'autres filles, et surtout, de quoi boire. Alors tu as joué au grand, comme dans les séries que tu regardais à la télé, et pour en impressionner plus d'une ta descendue un bon nombre de bières... Avant de tout regerber sur les chaussures de Cassie Chapman (oui, oui, la fameuse)
Ta première clope : Seize ans, skate parc où tu traînais tard le soir avec tes potes, et même si tu as toussé pendant les premières minutes, tu es vite devenue accro à cette merde.
Ta première prise de drogue : T'as du mal à t'en souvenir, mais tu crois que c'était encore à une de ces soirées que tu fréquentais à l'époque, entouré de plein de gens comme toi, qui serais jeunes, et très con. Et vous avez trouvé bon d'essayer ces trucs interdit. Tu en as jamais été fan, même si tu dis jamais non à un joint quand il tourne entre tes mains.
Ta première discussion avec des policiers : En cellule de dégrisement, tu avais dix-neuf, vingt ans, tu sais plus trop. Tu t'es faits choppés avec certains de tes potes pour ivresse sur la voie publique. Ta trouvée ça drôle, sur le moment, moins le lendemain en te réveillant le bas...
 
❤️ Ton dernier baiser :
Une blonde, inconnue, samedi dernier, sourire d'ange, et fessier à se damner. Dans un bar que tu fréquentes régulièrement, entre deux souffle de whisky coca (classe!). Elle a du filé. Dommage, tu voulais l'inviter à "bruncher".
❤️ Ton dernier amour :
(cf catégorie premier amour). Ta pizza pepperoni de ce midi, surement la plus longue relation que t'es eu depuis des mois.
❤️ Ta dernière fois :
Samedi dernier, Lisa ou Élisa, tu sais plus trop. Une soirée, une nuit, un départ au petit matin. La routine. T'as même pas pris le soin de lui laisser le faux numéro que tu laisse d'habitude (toujours le même, son propriétaire doit pas comprendre pourquoi il se fait insulter de fils de pute chaque dimanche matin...)
❤️ Ta dernière déception amoureuse :
Les glaces Ben & Jerry, t'est pas bien sur que leurs goûts vaillent le mal de ventre que tu t'es tapé dans l'heure qui suivait. Ca t'apprendras à être trop gourmand.
❤️ Ton dernier râteau :
La serveuse du pub du coin de la rue, qui ta gentiment faite comprendre qu'elle avait les mêmes goûts que toi en matière de personnage féminin. Dommage vous aviez déjà un point commun, mais elle aurait préféré un V là où tu possèdes un P.


Ta dernière cuite : Y'as une quinzaine de jours tu crois bien. T'était tellement rond que tu sais pas comment ton fait pour rentrer jusque chez toi. Tu as fini ta nuit, avachi sur ton lit, tout habillé, et ton dimanche tu la passes à décuver. Heureusement que Joan s'est ramené le soir même avec ta môme, ça t'a aidé à décuver plus vite que prévu.
Ta dernière clope :
Puisque celle que tu grilles en ce moment entre tes mains ne compte pas, tu dirais qu'il y à peu près une heure. Tu fumes beaucoup trop. Tu le sais. Tu le vois au tas de mégot qui s'entasse dans tes cendriers et sur le bord de ta fenêtre (d'ailleurs tu devrais le nettoyer avant que les pigeons de ton quartier les bouffent et deviennent aussi nicotinés que toi !).
Ta dernière prise de drogue : Ça date. C'était un joint, un simple spliff de beuh que tu'as fumé en bonne compagnie d'un pote ou deux, y'as à peu après un mois. Ou moins, tu t'en rappelles pas exactement.
Ta dernière discussion avec des policiers : Y'as moins de six mois, quand les flics ont débarqué après qu'une de tes vieilles voisines (qui a d'ailleurs déménagé depuis), les ai appeler parce que, "vous comprenez monsieur l'agent, que le vacarme incessant provenant de son appartement est bien trop dérangeant". Toi t'appelle ça de la musique, un tintamarre artistique de bruit qui crée en toi un orgasme auditif. Bref, il a fallu que tu cesses de jouer de la guitare sur ampli à presque trois heures du mat...
 

◄ Dimanche. Vingt deux heures et quelques. C’est ce qu’indique l’horloge de ton téléphone, sous l’écran tout fêlé, tout déglingué par les nombreuses chutes que tu lui as fait subir. Dimanche, vingt deux heures et quelques et un réveil violent, brutale. Celui d’un coup qui frappe à la porte, une fois, deux fois. Iggy est déjà sur ses pattes, prêt à aboyer pour alerter tout le voisinage que tu as de la visite. Dimanche, vingt deux heures et quelques et tu te rappelles pas depuis combien de temps tu dors là, avachi sur ton canapé, la bouche ouverte. La soirée fut bonne, mais rude. L’alcool a, encore une fois, eu raison de toi, de ton âme, de ton foie, de ta lucidité et du reste. Tu sais même pas comment t’as réussi à rentrer chez toi, sain et sauf, sans te faire démonter par un homme (lequel tu aurais pu insulter pour diverses raisons), ou perdre quoi que ce soit t’appartenant. C’est un exploit, parce que cette cuite, c’est surement une des pires que tu as subie jusqu’ici. Tu te rappelles pas grand-chose de cette soirée. Des flashs, des bouts qui te reviennent comme un film qu’on aurait enregistré sur une vieille cassette vidéo à la bande abîmée, qui projetterait une histoire en discontinue. C’est ça ta soirée de la veille, une histoire en discontinue. Mais pour l’heure, il y a une personne qui attend sagement derrière ta porte, impatiente que tu daigne lui ouvrir. Tu te lèves, non sans difficulté, allume la lumière au passage et déverrouille ta porte. Il te suit fièrement, Iggy, curieux de voir qui vient vous rendre visite. Et de toutes les putains de blague qu’on a pu te faire, celle-ci est surement la moins drôle. La moins amusante à tes yeux, la moins réelle. Est-ce que ce sont les restes de la veille qui te font halluciner, où est-elle bien là, bien réel, devant ta porte. « Qu’est-ce… Qu’est-ce tu fous là ? », t’as du mal à articuler, t’es encore engourdi de ta longue sieste, et t’as l’impression de ne pas être totalement réveillé. Elle est belle pourtant, le mirage qui prend vie devant toi, qui bouge un peu, pénétrant ton appartement sans y avoir été invité. T'écoute pas vraiment les premiers mots qui filtrent de sa bouche, de ses lèvres tendu par un sourire forcé, de ses lèvres colorées par l’artifice d’un maquillage inutile. Tu lui as toujours dit à Joan, qu’elle était mieux sans tout ça, qu’elle était belle naturellement, quand le soleil la réveille au petit matin. Joan c’est toujours la créature la plus belle que tu ai jamais vu. Et faut dire que t’en a vu un paquet. Toi tu refermes la porte, l’emprisonnant dans ton appartement, bien que tu sais au fond de toi que c’est elle qui tiens les clés de ta cellule. Elle pose le couffin qu’elle portait d’une main sur ton canapé, décolle le paquet de linge coincé sous son bras, la jolie tête brune endormie contre son sein. La gosse qu’elle dépose là, au creux du couffin, qu’elle caresse d’une main maternelle. « C’est la tienne. », ça te fait relever la tête, réaliser que tu ne dors plus depuis déjà quelques minutes. De quoi elle parle . D’elle ? De cette gosse ? De ce bout de vie endormie ? « Quoi ? ». Te voilà dans une mauvaise série B, celle où des acteurs (mal payé, et qui joue très très mal), annonce de grande nouvelle sur un fond de musique étrange (et dégueulasse). Tu joues l’étonné -parce qu'au fond tu l’es un peu quand même, tu t’attendais pas à la voir débarquer ici, encore moins avec un gosse qu’elle prétend être le tien- et pourtant tu savais que ça arriverait un jour, qu’une de ces gonzesses débarque avec un mome qui sera le tien. Tu pensais juste que ça arriverait plus tard, dans quelques années, dans une période où tu serais, peut-être, prêt à l’assumer. Elle commence à te déblatérer tout un tas d’explication, te faisant la morale sûre « comment on fait les bébés », elle roule des yeux. Ça t’agace. Ça t’a toujours énervé quand elle avait cet air agacé sur son visage, ses sourcils froncés. Tu le détestes autant que tu l’aimes cet air d’effronté. « Tu vas devoir t’en occuper. », tu relèves encore la tête, une seconde fois. Une seconde blague. Pourquoi toi ? Qu’est-ce que t’as fait pour ça ? À part l’aimer une nuit de trop ? « Tu te fous de ma gueule ? », pourquoi est-ce qu'elle se foutrait de ta gueule Rust' ? Tu crois vraiment qu’elle va sortir une caméra de son sac, un paquet de confetti en criant que c’est une blague et qu’elle t’a bien eu ? Non. La gosse est réelle. Son départ imminent aussi. Et elle t’en a expliqué les raisons, une connerie, une arrestation. Ça te fou la trouille, parce que tu sais que Joan a toujours aimé jouer avec le feu, qu’elle a toujours flotté entre deux eaux, habituées aux dangers, ivre d’adrénaline. « File-la à ta sœur », c’est la seule solution qui te viens à l’idée, peut-être par la meilleure, surement par la meilleure non. Mais t’as jamais été bon pour trouver des solutions à tes problèmes, t’as toujours compté sur les autres toi, depuis que t’es gosse. T'es pas de ceux qui se pose un instant, la tête entre les mains, et qui ont l’idée de génie pour se sortir du pétrin au bon moment. Non, toi, tu restes dans ta merde, tu patauges jusqu’à en avoir jusqu’au genou, jusqu’à te noyer dedans. Ton père te l’avait dit quand t’était mome, « les femmes c’est un bordel », et il avait raison, ça viens foutre la merde dans une vie que tu croyais tranquille. Il avait raison ton père, et c’est peut-être pour ça qu’il a mis les voiles, et pris le large –littéralement, puisque vous avez appris peu après son départ qu’il avait acheté un bateau avec les économies qu’il avait faites avec ta mère. D’ailleurs elle est devenue folle en l’apprenant, et toi t’a plus revu ton père depuis-. Tu devrais faire pareil. La laisser là dans cet appart, avec sa gosse et ses emmerdes, et prendre le large. Mais pour aller où ? Tu ne connais rien d’autre que cette ville, ce pays. Et puis c’est elle qui est déjà en train de partir, la main sur la porte. « Elle ne peut pas non. Prend soins d’elle. », tu croises son regard, celui qui rougit un peu, qui s’humidifie rapidement. Elle ne pleure pas Joan. Elle est forte Joan. Peut-être même plus forte que toi. Tu t’en approche rapidement, tes mains entourent ses joues. « Qu’es't'as fait Joan ? », elle t'a pas répondu ce soir là, elle a juste sourit un peu. Avec tendresse et désespoir, avant de quitter ton appart. Elle t’a laissé là, la gosse endormis dans le couffin. Non pas la gosse. Ta gosse.

Dimanche, quatorze heures. Ta sieste fut courte, trop courte à ton gout. Et tu peux même ne pas mettre ça sur le dos d'une soirée trop arrosée, puisque ce n'est pas le cas. Alors qu’est ce qui t’arrive Rusty ? Pourquoi tu vois ta vie foutre le camp sans réagir ? Voilà une semaine. Une semaine où’elle est venue, la tornade brune de ta vie, celle qui vient toujours à grand renfort de sourire, et qui repart en laissant un « no man’s land » dans ton esprit et dans ton cœur. Putain. Une semaine. Une semaine où tu ne trouves plus le sommeil, ou plus comme avant. Une semaine que tu te fais du souci. Pour un tas de choses. Toi, te faire du souci. C’est une blague, une maudite blague. Et pourtant non c’est vrai, tu te soucies de toi, de ton avenir, le lendemain, pour elle. Ta gosse. Tu poses ton regard sur elle, la môme endormie sur ta poitrine, le poing serré autour de ton doigt, doucement soulevé par ta respiration. C’est la première fois de ta vie que tu te fais du souci. Un réel souci. C’est aussi la première fois de ta vie que tu flippes réellement. C’est parce que c’est nouveau. C’est parce que c’est soudain. C’est parce que tu t’y attendais pas et putain c’est parce que tu’n'es pas prêt pour ça. Tu peux déjà pas t’occuper de toi, ou d’un autre être vivant (à par Iggy, mais Iggy ne te demande pas tant d’attention que ça), alors t’occupait d’une gosse, l’élever, tu sais pas comment faire. Et merde, t’y connais rien au gosse toi ! Tu sais à peine changer une couche, t’es maladroit, tu sais pas faire, on t’as jamais montré. T'as jamais eu de vrai père, une vrai image paternel, du genre qui t’emmène à la pêche, qui t’apprend à faire du vélo, te fait la morale pour les filles. Non. Toi ton père il se fouettait de tout, et il se foutait tellement de vous qu’il a plié bagages pour se barrer à l’autre bout de la terre. T'as jamais eu de père, comment tu pourrais en être un ? T’es bancale Rusty, instable, et tu peux pas lui offrir ta vie en carton à cette môme. Elle est pourtant là, installé dans ton quotidien, elle a répandu ses affaires un peu partout, des tétines, à droite, à gauche, un doudou sur le canapé, une couche odorante dans la poubelle de la salle de bain. Elle a bousculé ton quotidien, comme l’avait fait sa mère quelques années avant. Tu pourras dire qu’elle a bien foutu le bordel dans ta vie celle-là, une tornade. Ta tornade. Ça lui va bien. Et tu souris un peu tendrement en observant cette gamine que t’as conçu avec elle. Elle est mignonne. Tu t’y connais pas en matière de gosse, mais elle, elle est mignonne. Et ce n'est pas seulement parce que c’est la tienne, parce qu'au fond, toi le bon à rien, tu pensais pas être capable de créer quelques choses d’aussi beau…
HORS-JEU | Mélody/MONKEY CONTROL ⁞ France ⁞ Inventé ⁞ Wesh maggle  Tag artiste sur L O V E (and other bullshit) 2951704142

Tag artiste sur L O V E (and other bullshit) 1457356542-nonewpetitSujet: Have you fucked before? Where is she buried?
Charlie Grimshaw

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Rechercher dans: Validés   Tag artiste sur L O V E (and other bullshit) EmptySujet: Have you fucked before? Where is she buried?    Tag artiste sur L O V E (and other bullshit) EmptyMar 8 Mar - 1:37
CHARLIEGRIMSHAW
▸ CAMILLE ROWE / FUCK-UPS
Prénoms ⁞ Charlotte, Diana
Nom ⁞ Grimshaw
Surnoms ⁞ Charlie, personne ne l'appelle jamais Charlotte
Âge ⁞ 26 ans
Date de naissance ⁞ 11 décembre 1989
Lieu de naissance ⁞ Liverpool
Profession ⁞ organisatrice d'événements (tate gallery), musicienne
Etudes ⁞ elle a arrêté les études à 17 ans pour commencer à travailler

Etat civil ⁞ célibataire
Orientation sexuelle ⁞ hétéro, plutôt
 
Ton premier baiser : 8 ans, derrière un arbre dans la cour de récré avec son amoureux de l'époque, un certain Nick, qui lui offrait son goûter presque tous les jours.
Ton premier amour : Chris, 15 ans, le premier des premiers, celui qu'elle aimera toujours probablement un peu au fond d'elle malgré la fin tumultueuse de leur relation. Chris & Charlie, C². Les premiers émois de l'amour, les premières vibrations, les premières sensations qui resteront gravées au fond d'elle comme leurs initiales sur les bancs du lycée.
Ta première fois : Toujours le même.
Ta première déception amoureuse : Lui, encore. Leur rupture. La façon dont ça s'est terminée. Le fait qu'il l'ait lâchement abandonné quand elle avait besoin de lui, qu'il n'ait pas été plus fort. Et puis elle non plus, elle s'est laissée embarquer dans une spirale infernale. Et quand il a dit " c'est fini, je te quitte ", son coeur s'est brisé, ras de marais de tristesse et d'angoisse. Comment faire sans lui ? Et toutes ces questions qu'on se pose quand on est persuadé que sa vie ne se limite qu'à une seule et même personne. Quand on aime profondément et passionnément.
Ton premier râteau : A 12 ans, un certain Jimmy, elle avait fait le premier pas en allant lui dire qu'elle voulait sortir avec lui. Et puis il a dit non. Parce qu'elle n'avait pas de seins.


Ta première cuite : 15 ans, avec Chris. Il avait volé une bouteille de whisky à son père et ils l'avaient bu ensemble toute la nuit dans un parc de Kensington. Elle a passé le lendemain à vomir. Et lui aussi.
Ta première clope : 13 ans, volée discrètement à sa mère pendant qu'elle dormait encore. Elle a tellement toussé qu'elle a faillit vomir, et puis elle s'est dit qu'elle n'y retoucherait plus.
Ta première prise de drogue : Elle a testé pas mal de trucs, certaines juste pour essayer sans jamais en reprendre. Alors si on les classe ça fait : cannabis, 15 ans, un joint avec des copains, ecstasy/mdma 17 ans, pendant un concert, champis, 18 ans, avec des potes en soirée, cocaïne, 19 ans, avec son mec de l'époque qui avait l'habitude de mettre le nez dedans et qui lui a dit " mais vas y, teste, tu vas voir, c'est cool ", c'était pas cool.
Ta première discussion avec des policiers : Elle avait 16 ans. Outrage à agent. Ca lui a valu une nuit au poste, mais ils ont finalement décidé de la laisser partir sans donner suite en espérant qu'elle ne recommencerait plus.
 
Ton dernier baiser : il y a deux jours, au matin, au moment de se quitter après une jolie nuit passée à deux. C'était furtif et tendre. Il y avait un goût de café.
Ton dernier amour : son dernier amour, l'actuel, ou peut-être pas, difficile à dire, le dernier des derniers, celui pour qui elle a vraiment ressenti un truc, c'était il y a quelques mois probablement. de toute façon, Charlie est du genre à s'enticher rapidement et ses coups de coeur sont fréquents.
Ta dernière fois : il y a trois jours, tout au plus.
Ta dernière déception amoureuse : quand elle a lu sur internet qu'Adam Levine s'était marié, comme pour plusieurs millions de femmes dans le monde ça a été la fin d'un fantasme.
Ton dernier râteau : il y a peut-être un an, un mec qui s'était amusé à lui tourner autour et à flirter avec elle, pour finalement s'enfuir au dernier moment en lui apprenant qu'il était déjà marié. un enfoiré de base, quoi.


Ta dernière cuite : au dernier vernissage organisé par la Tate Gallery, elle s'était bien tenue pendant toute la soirée, et une fois que les invités étaient partis aux alentours de minuit, une heure, elle a terminé le champagne avec un de ses collègues.
Ta dernière clope : ce matin, avec le café.
Ta dernière prise de drogue : elle fume encore régulièrement des joints, généralement le soir après le boulot pour décompresser, ça n'arrive pas tous les jours, mais ça arrive de temps en temps.
Ta dernière discussion avec des policiers : il y a quelques mois... Elle les a traité de connard de misogyne après qu'il lui ait dit de ne pas rouler trop vite parce que " femme au volant... ", alors qu'elle était parfaitement en règle. Ils auraient pu l'embarquer pour outrage à agent, mais elle a encore eu de la chance.
 

Elle danse comme si elle en avait envie, au moins elle est en vie
Elle s'échappe, oublie, elle fait semblant le temps d'une nuit, comme si elle était comme toutes ces filles qui se contentent de vivre sans réfléchir. La musique bat le rythme contre les murs, les basses montées au maximum, ça fait boom dans sa cage thoracique, ça la secoue, l'enivre. Exaltation. Lâcher prise... Sa chevelure dorée ondule sous les mouvements balançant de ses hanches et de ses épaules, ses yeux restent clos comme une barrière contre la réalité, jusqu'à ce qu'elle sente une présence s'approcher d'elle. Elle rouvre ses paupières et l'interroge du regard, il dit " Chris est dehors, il faut que tu viennes, " et elle le suit sans trop réfléchir, s'accrochant à son bras pour ne pas le perdre au milieu de la foule. Quand elle arrive dehors, le froid nocturne lui glace le sang mais elle n'a même pas le temps d'y penser. Chris est là, la main contre un mur, penché en avant. Il crache du sang. Il s'est encore battu, comme presque chaque semaine. Il ne peut pas s'en empêcher. Elle soupire et s'allume une cigarette. Retour à la réalité.

Te parler du bon temps qu'est mort ou qui r'viendra
En serrant dans ma main tes p'tits doigts
Pi donner à bouffer à des pigeons idiots
Leur filer des coups d'pied pour de faux

Les trois blondes marchent dans la rue, jeunes adolescentes ou encore enfants, on distingue que l'une est plus vieille que les autre à ses traits, ses formes, et sa démarche plus affirmée. Mais elles ont cette même lueur dans les yeux, une colère puissante et ardente, même si elles ont l'air totalement paumée. La plus petite traîne un peu des pieds et son regard s'arrête sur les vitres des fenêtres derrière lesquelles leurs voisins lancent des regards accusateurs. Charlie, elle n'y fait plus attention, du haut de ses 15 ans elle a arrêté d'écouter les murmures malveillants des voisins et elle se garde bien de leur dire ce qu'elle pense de leur comportement. Elle sait ce qu'ils pensent, eux, " cette pauvre gosse de Grimshaw qui doit se trimbaler ses soeurs parce que ses parents sont incapables de s'en occuper, " mais elle s'en fout, elle, tout ce qu'elle veut, c'est de protéger ses cadettes. Elle s'arrête devant un bar, petit troquet de quartier où les pochards du coin se retrouvent dés le matin. Elle se retourne vers les filles et leur dit " Vous restez là, je reviens, " et elle entre à l'intérieur, cherche son père du regard. Il est au comptoir. Leurs regards se croisent et ils froncent les sourcils en la voyant arriver vers lui avec son air décidé. Qu'est-ce qu'elle peut l'emmerder des fois. " Tu pourrais me filer 20£ pour faire des courses ? Les filles n'ont rien mangé depuis ce midi, " demande-t-elle. Il grimace et cherche dans son porte-feuille. " Elle est où ta mère ? " réplique-t-il en évitant son regard, occupé à chercher de l'argent. Charlie hausse les épaules  " J'sais pas, " il lui tend un billet et la regarde, plante ses yeux dans les siens et elle frissonne, presque mal à l'aise. " Moi, au moins, tu sais où me trouver " finit-il, plutôt amusé par sa blague. Charlie le dévisage avant de lui arracher le billet des mains et de se retourner pour rejoindre ses cadettes toujours sur le trottoir à l'attendre. " Vous voulez manger une pizza ? "

Et le matin se réveille sur le lit encore défait
La lune éclaire ton sommeil d'un dernier reflet
Lentement je te caresse sans te réveiller
Avant que le jour ne se lève, je dois m'en aller

Sur la pointe des pieds, elle traverse la chambre pour récupérer ses affaires éparpillées. Elle enfile son t-shirt, remet son jean, attache ses baskets, soulève son sac à main dans la plus grande discrétion. Elle essaye de faire le moins de bruit possible car, paisible, il dort encore du sommeil du juste et elle ne souhaite pas le réveiller. Son téléphone dans la poche arrière de son pantalon, elle prie pour qu'il ne se mette pas à vibrer ou à sonner quand elle s'approche de la porte, le bois du parquet craquant doucement sous ses pas de velours. Tendue, elle jette des coups d'oeil furtif vers le garçon qui gigote un peu, et elle abaisse lentement la poignée. " Tu pars déjà ? " maugrée-t-il encore à moitié endormi. Charlie écarquille les yeux, ahurie, et lâche " Merde! " de façon à peine audible, plus pour elle que pour lui. Elle se retourne pour le regarder et affiche un sourire faussement désolée " Je dois m'en aller, je voulais pas te réveiller, " explique-t-elle et il se redresse un peu, l'observe, s'étonne qu'elle soit déjà toute habillée et prête à lever le camp. " T'es ce genre de nana, alors... " souffle-t-il, un sourire en coin sur les lèvres, mais elle devine qu'il est plutôt sarcastique. La blonde hausse les épaules " Ouais... " elle assume, elle se fiche pas mal d'être ce genre de nana ou pas, elle sait ce qu'elle veut, " Pas de café alors... Tu vas au moins me laisser ton numéro ? " elle se mord la lèvre inférieure et grimace. MERDE. MERDE. MERDE. PUTAIN. DE. MERDE. Il rit en voyant sa réaction, ça l'amuse et ça l'agace en même temps, elle peut le sentir, il ne s'attendait pas à ça. " J'hallucine, " souffle-t-il en se levant. Charlie penche la tête et attrape à nouveau la poignée " T'as... un tatouage tribal, désolée, c'est juste... On est pas compatible, c'est un truc rédhibitoire, ça, et le fait que tu crois pouvoir donner un orgasme juste avec ton pénis, ce qui est physiquement impossible, désolée de te l'apprendre, " elle ouvre la porte de la chambre " Bonne chance pour la suite ! " s'exclame-t-elle avant de s'en extraire et de se diriger le plus vite possible hors de l'appartement.

caractère
libérée délivrée, impulsive, blasée, créative, imprévisible, originale, drôle, communicative, spontanée, franche, sans complexe, audacieuse, impudique, frôle l'indécence, distraite, dissipée, téméraire, forte, courageuse, déterminée, de mauvaise foi (quand ça l'arrange), fêtarde, facilement excessive, indélicate, méfiante, anxieuse, peur de l'abandon, rancunière, farouche, direct, désintéressé, indépendante, sociable, cool, égoïste, pas très fiable, mal organisée, pas ponctuelle, insolente, intelligente, modeste, mélomane, ouverte d'esprit, optimiste (pour les autres), passionnée, impatiente, insomniaque, souvent irrationnelle, fatigante, hyper-sensible, insoumise, tolérante, indifférente.

misc.
Elle possède un gros chat roux qui s'appelle Tourist + Elle fait très bien la cuisine + Elle n'aime pas vraiment la musique électronique + Elle a peur de finir seule + Elle est passionnée par l'art sous toutes ses formes, particulièrement la photographie, la peinture, et la musique + Elle dort très peu la nuit + Elle est d'un naturel anxieux même si ça ne se voit pas + Elle a toujours l'air plutôt cool et décontractée + Elle déteste porter des talons + Elle est toujours accrochée à son téléphone + Elle aime danser + Elle n'est pas spécialement pudique et se sent plutôt à l'aise avec son corps + Elle ne porte jamais de soutien-gorge le dimanche + Elle adore les sushis + Elle est plutôt franche et entière, passionnée et direct, elle réfléchit rarement avant de dire ou faire quelque chose + Elle aime les films en noir et blanc + Elle aime se balader pendant des heures dans Liverpool + Elle boit entre trois et huit cafés par jour + Elle boit chaque matin un verre de jus de citron mélangé à de l'eau tiède + Elle a tendance à tutoyer directement les gens sans penser à les vouvoyer + Elle dit trop souvent "merde" ou "putain" + Elle se rend chaque semaine chez son psychiatre qui la suit depuis maintenant un an + Elle a cassé le nez d'un de ses ex petit ami après qu'il lui ait dit qu'elle était " aussi folle que sa mère " + Elle connait pleins de blagues racistes et adore les raconter + Elle aime les insectes + Elle n'est pas très ponctuelle et arrive souvent en retard + Elle a une assez forte tendance au comportement addictif sous toute ses formes + Elle sait très bien rapper et elle est assez fan du rap des années 90 (l'âge d'or, selon elle) + Elle tient assez bien l'alcool + Elle finit souvent en after avec des gens totalement random + Elle joue de la guitare et chante, elle a d'ailleurs participé au casting de la saison 5 de The X Factor, et est allée jusqu'à l'étape des primes en direct, elle s'est cependant faite éliminer après quelques semaines + Elle conduit une vieille Audi 100 2.0e qu'elle a acheté à 400£ à un type qui souhaitait s'en débarrasser +
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