CHANON :: I ordered an Asp online so I can kill myself like Cleopatra.

Charlie & Shannon

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« J'avais demandé un latte caramel, pas vanille ! » Lâcha t-elle en recrachant sa boisson dans son gobelet avant de me le tendre d'un air dégoûté. Mon dieu qu'elle m'énervait. J'avais passer la journée à lui lâcher les bottes, à ravaler ma fierté mais elle n'était jamais satisfaite ! Je ressortais le post-it sur lequel son manager avait noté sa commande, relisant plusieurs fois les mots ''latte vanille'' avant de relever la tête dans sa direction. J'échappais un court soupire, presque malgré moi, sentant son regard se durcir un peu plus. Elle me hais c'est sur... dommage ça aurait pu être utile de l'avoir dans mon carnet d'adresse. Je me repris rapidement, lui offrant mon plus beau sourire avant de m'empresser de sortir du studio avec le gobelet plein et de le jeter dans la poubelle la plus proche. Puis je fis la même chose que j'avais fait dix minutes plus tôt : je descendis jusqu'au starbucks du coin pour, ce coup si, commander un latte caramel, avant de remonter jusqu'au studio. Je pris soin de cracher dans sa boisson avant de pousser la porte derrière laquelle se trouvait l'animateur radio ainsi que son invité : Victoria Beckham. Je lui tendis, tout sourire, son latte caramel, l'observant en prendre une gorgée avant que mon supérieur ne m'autorise enfin à partir. Il devait être près de 20 heures, j'avais du faire des heures sup' pour cette diva de Victoria (que je haïssais tout particulièrement à présent), et j'étais du coup en retard pour ma soirée avec Charlie. C'était presque devenu un rituel : au moins une fois par mois l'on se donnait rendez vous, histoire de passer une soirée rien que toute les deux, et ce soir c'était au bar 'The Peacock' que Charlie m'attendait. Parfait puisque j'avais terriblement besoin d'une bière et d'une bonne part de pizza (que j'allais ensuite vomir dans les toilettes du bar), pour me remonter le moral. Sans même repasser par chez moi, j'ordonnais mon chauffeur de me déposer directement devant le bar, avant de pousser la porte de ce dernier. Comme tout bon vendredi soir : il y avait du monde, mais je repérais rapidement Charlie qui c'était installée à une petite table dans un coin, au fond de la pièce. Je m'empressais de la rejoindre, posant bruyamment mon sac Chanel sur la table avant de me laisser tomber sur la banquette en échappant un long soupire. « Victoria Beckham est une vraie connasse. » déclarais-je en faisant signe au serveur. « pire que moi ! » ajoutai-je en posant enfin mes prunelles noisettes sur Charlie qui n'avait encore rien eu le temps de dire. Puis j'attrapais mon sac pour en sortir mon iphone et le poser devant moi. « En plus elle portait un top Givenchy so 2015 ... c'était ridicule ! »

Charlie est assise à une des tables du Peacock et sirote un coca light en attendant l'arrivée imminente de Shannon, véritable tornade blonde elle aussi, dans son genre... Bien différent de la Grimshaw. A bien y regarder, leurs caractères si différents auraient du les éloigner l'une de l'autre, et pourtant, c'était avec une certaine forme d'intelligence qu'elles en avaient fait une véritable force et un moteur pour une amitié à priori vouée à l'échec. Chacune trouvait quelque chose qui lui manquait chez l'autre. Et probablement que Charlie, dans sa grande désinvolture, admire l’exigence et l'ambition débordante de sa compère.
Shannon arrive, non sans bruit, elle se fait remarquer de tous, avec ses beaux vêtements et ses cheveux scintillants, elle pose son sac sur la table et s'installe. Charlie ne bouge pas, elle l'observe faire sans ciller, sa paille en bouche, tirant longuement sur son coca light, trop habituée aux scènes délirantes de Shannon, qui, sur le champ, commence à se plaindre et à insulter Victoria Beckham. Charlie haussa les sourcils avant de se mettre à sourire en entendant la dernière remarque de son amie, sur le vêtement so 2015 que portait l'ex spice girl. " Non ? Elle portait un haut Givenchy de l'année dernière ? Roh lala... " souffle-t-elle, manifestement sarcastique. " et j'ai du mal à croire qu'elle puisse être pire que toi... Parce qu'elle, elle n'est sûrement pas entrain de cracher sur toi à l'heure qu'il est.. En fait elle doit être tranquillement chez elle à manger, entourée de ses beaux enfants et de son dieu grecque de mari, hashtag david beckham, " dit-elle avant de terminer d'une traite la dernière gorgée de diet coke qu'il reste au fond de son verre. Elle déplace le joli sac Chanel de Shannon, pour le poser sur la banquette (consciente que Shannon n'accepterait sûrement pas de le mettre par terre) et elle se penche vers elle pour lui dire, un joli sourire ornant ses lèvres " A bien y réfléchir, vous êtes pas trop différentes. Comment il va ton footeux ? "

Charlie & Shannon

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Charlie pouffa de rire, sa paille à moitié dans ma bouche, avant de répondre, non sans sarcasme. Quelques part j'admirais sa décontraction face au sujet ; tout le monde n'était pas aussi calme en entendant qu'une icône de la mode comme miss Beckham c'était, vraisemblablement, arrêtée à la fashion week de 2015. Mais d'une autre part, je sentais un petit pincement au cœur face à son ignorance sur le sujet. On parlait bien de Givenchy là, pas de H&M ! Charlie s'empressa de rebondir sur le sujet, se doutant certainement que si elle ne le faisait pas j'allais l'assommer en évoquant la fashion week de Milan, qui avait eu lieu quelques semaines plus tôt. Elle avait raison. À l'heure qu'il était,Victoria n'était certainement pas entrain de se plaindre du latte que je lui avais servi. Elle était bien au dessus de ce genre de chose... Quoi qu'au moment où ses lèvres avaient touché ce fameux latte vanille, je jurerais avoir vu mourir quelque chose en elle ! Comme si ce doux goût vanillé l'avait poignardé dans le dos. Je me contentais de lever les yeux au ciel, refusant tout simplement d'admettre clairement que Charlie avait raison. « Si elle ne parle pas de moi c'est par ce qu'elle ne connaît pas encore mon nom. Mais ça viendra. » dis-je, un peu trop sur de moi, avant d'ajouter à mi-voix : « Puis d'ici quelques jours quand elle aura la mononucléose, elle repensera fort à moi. » Enfin en croisant les doigts pour qu'elle ne l'ai jamais eu, sinon adieu ma vengeance à distance. Charlie finit bruyamment son coca avec l'aide de sa paille, avant de déplacer mon sac sur la banquette. Je restais silencieuse un moment, la regardant faire, lui faisant remarquer intérieurement que je ne l'avais pas autorisé à toucher mes affaires. Oui, seulement ''intérieurement'' parce qu'avec Charlie j'avais appris à garder ce genre de petites remarques pour moi. C'était le genre de commentaire qui, en général, se concluait pas une dispute. Dispute pour laquelle j'allais ensuite devoir m'excuser. Et je détestais ça. Ça ne faisait que me rappeler combien j'avais peur de perdre Charlie. J'étais persuadée que si je ne faisais pas le premier pas pour arranger les choses entre nous, elle ne le ferait jamais. Selon moi: j'avais besoin d'elle, mais elle n'avait pas besoin de moi. Donc le moindre faux pas de ma part, me forçait à ravaler ma fierté et à venir ramper à ses pieds pour qu'elle accepte de me pardonner. J'avais donc appris à la fermer, afin de m'éviter cette torture qui consistait à s'excuser.
Un sourire vint étirer les lèvres de la blonde. Je préférais ignoré la comparaison qu'elle venait de faire. Je n'avais rien de Victoria. Elle était une vieille femme aigrie, soon to be asbeen, qui n'avait plus aucune ambitions dans la vie ; alors que j'étais jeune, belle, riche et prête à tout pour réussir. Je me contentais donc de répondre à sa question : « Il allait bien il y a environs 48 heures, depuis silence radio. » Agacée je déverrouillais mon portable pour ouvrir la conversation sms que j'avais avec Tom. « Il a lu mon dernier texto hier et m'a ignoré. Certainement trop occupé à se taper une grosse berlinoise. » j'échappais un soupire tout en reverrouillant mon portable, avant d'ajouter plutôt sérieusement : « tu crois qu'il préfère les grosses ? » Non parce que si Tom préférait les grosses, j'allais me forcer pour passer à la taille 34.

Charlie, elle n'est pas sûre que Shannon soit aussi détestable qu'elle en a l'air, au contraire, elle trouve qu'il émane d'elle une certaine forme d'insécurité. Elle se réfugie dans un physique parfait, de beaux vêtements et un caractère infernal. Ca a presque quelque chose d'attachant, finalement. Si Charlie la supporte, c'est probablement parce que Shannon la respecte assez et qu'elle n'est pas aussi hautaine qu'elle peut l'être avec les autres, parce qu'elle a compris que Charlie s'en fout et qu'elle est probablement l'une des seule personne à lui dire les choses en face. Charlie et son honnêteté tranchante, c'est plus fort qu'elle, elle ne peut pas s'en empêcher.
Shannon parle finalement de Tom, le type avec qui elle sort, plus ou moins, un joueur de foot, qui ne répond pas suffisamment à ses messages, apparemment. Charlie lève les yeux au ciel et sourit quand son amie parle de grosses berlinoises, elle s'étonne cependant de la question posée et hausse les épaules. Tom Barlow aimait-il les grosses ? A vrai dire, Charlie n'en sait rien, elle ne le connait pas vraiment, mais si il sort avec Shannon, on peut croire qu'il n'aime pas vraiment "les grosses", après tout, elle est fine comme une brindille et met un point d'honneur à garder sa taille de guêpe. " J'crois pas... Mais même si c'est le cas, je vois pas trop le problème... Peut-être qu'il aime les deux, " lui souffle-t-elle en cherchant le serveur des yeux. Elle lui fait signe et elle le voit s'approcher de leur table pour prendre leur commande. Charlie lui demande un verre de vin rouge et laisse Shannon faire son choix. Puis le serveur repart. Elle pose un regard taquin sur la riche héritière assise en face d'elle et dit " T'sais peut-être que des fois ça lui manque de toucher des seins et des fesses, faut le comprendre, " elle sourit, un peu moqueuse, mais ce n'est qu'une vanne, elle aime bien charrier Shannon, parce que Shannon est dans l'excès, alors autant l'être un peu avec elle aussi. D'ailleurs, Charlie n'a aucune idée de ce que Shannon peut appeler "grosse" et elle n'est pas sûre d'avoir envie de le savoir. Probablement qu'elle serait même classée dans les grosses avec son 36-38. Ca ne l'étonnerait même pas. " Tu l'aimes bien alors, finalement ? Je veux dire... Vraiment. Tu l'aimes bien, non ? Sinon pourquoi t'en aurais quelque chose à foutre qu'il se tape d'autres nanas ? "

Charlie & Shannon

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Elle ne voyait pas le problème ? Sérieusement ? Non mais, si Tom me trompait c'est que je n'étais pas assez bien pour lui (déjà, ça c'était étrange !). Et donc par conséquent s'il me trompait avec une grosse, ça signifiait que j'étais trop mince à son goût ! Ce qui n'était pas logique puisque tout footeux qui se respecte, se doit d'aimer les filles minces. C'est quasiment un cas de jurisprudence : On a jamais vu un sportif au bras d'une grosse boudinée dans son slim ! Quand on y pense: c'est très certainement scientifique, il doit y avoir quelques choses dans leurs cerveaux qui fait qu'ils ne supportent pas avoir une fille avec des hanches dans leur lit. Pourtant, j'avais toujours des doutes quand à la fidélité de Tom. Il voyageait beaucoup et passait son temps dans des hôtels aux quatre coins du monde : c'était l'excuse parfaite pour s'envoyer en l'air avec une inconnue, avant de prendre un avion pour revenir sur Liverpool, comme si de rien n'était. S'ajoutant à ça son métier, qui lui rendait la tâche encore plus facile ! Qui ne voudrait pas coucher avec un beau footballeur, qui se sent terriblement seul ? Non clairement, en sortant avec un mec comme Tom : je n'étais pas tranquille. Puis ses silences radios n'arrangeaient rien. à ma paranoïa.
Le serveur s'approcha enfin de notre table. Charlie commanda un verre de vin rouge et je m'empressais de réclamer un mojito, avant que le jeune homme ne reparte en direction du bar. Puis Charlie profita de ma question pour se moquer ouvertement de moi. C'est sur qu'à côté de son bonnet B, mon bonnet A semblait ridicule et elle prenait un malin plaisir à me le rappeler. J'échappais un court soupire, la fusillant du regard. « j'ai des fesses ! » ronchonnai-je. Bon, je n'étais pas vraiment sûr de ce que j'avançais, mais pas question de le montrer. Oui Charlie avait plus de seins, oui, elle faisait aussi dix centimètre de plus que moi : je le savais ! Et soyons honnête, si elle n'avait pas des allures de mannequin, elle ne serait probablement pas mon amie. Ceci dit, elle n'avait aucune raison de me le rappeler. Surtout en cet instant, alors que je cherchais plutôt à ce qu'elle me réconforte. Je lâchais la blonde du regard pour guetter l'arrivée du serveur. Alors qu'il posait les verres sur la table et que je me m'empressais d'attraper la paille de mon mojito, Charlie sortie une énormité. Tellement énorme, et tellement grotesque, que je manquais de m'étouffer avec ma boisson. Je reposais mon verre, me raclant bruyamment la gorge avant de répondre sèchement. « non. » Je toussotais un peu, attrapant la petite serviette en papier qui se trouvais à coté de mon verre pour m'essuyer timidement la bouche. « C'est pas bon pour mon image s'il est surprit avec une autre. » ajoutais-je pour me justifier. « C'est tout. » poursuivais-je comme pour insister un peu plus, avant de reprendre une petite gorgée de mojito. Au fond, peut-être que Charlie avait raison. Peut-être que cette relation devenait sérieuse à mes yeux. Après tout : je m'étais mise avec Tom parce qu'il était célèbre, et qu'il était ma carte d'accès à de nombreux événements super sélectes, où l’héritière d'une entreprise de pharmaceutique n'avait clairement pas sa place. Seulement voilà, à force de passer du temps avec lui, j'avais certainement dû, malgré moi, m'y attacher. Faut dire qu'il était craquant le Barlow ! Et puis... c'était un bon coup. « Changement de sujet ! Parlons de toi. » What ? Qu'est ce que je viens de dire là ? J'étais pourtant qu'à deux gorgée de mon mojito ! Je devais, vraisemblablement, être mal à l'aise à cause des questions idiotes que m'avait posé Charlie, et prête à tout pour changer de sujet. Mais au point où j'en étais autant continuer sur cette lancer : « Comment c'est passé ta journée ?  »

Shannon n'aime pas Tom, elle prétend que ce n'est qu'une question de réputation et d'apparences. Ce serait mauvais pour son image s'il la trompait. Charlie, elle n'est pas sûre de comprendre ce raisonnement, mais pourquoi pas... Après tout, qui est-elle pour juger ? Elle, si elle avait des doutes sur la fidélité de son copain elle deviendrait probablement encore plus folle que Shannon. Véritable tempête, le dernier mec en date qui a osé la tromper se rappelle bien d'elle, ça ne s'est pas très bien passé. Pour elle, ça relève de la trahison et de l'irrespect le plus total. On ne trompe pas quand on aime. Mais entre Shannon et Tom, ce serait différent, puisqu'il n'existe apparemment pas d'amour entre eux. Alors... Bon... Charlie ça la dépasse totalement. Elle boit une gorgée de son vin rouge et décide de ne pas ajouter d'autres commentaires sur la relation extra bizarre que partage son amie avec un footballeur. Et, de façon surprenante, Shannon souhaite changer de sujet et parler d'autre chose que d'elle. Woh. " Assez bien... T'sais j'ai déménagé à Ropewalks il y a quelques semaines, et mon appart commence enfin à ressembler à quelque chose. Il est même plutôt cool, maintenant ! " s'exclame-t-elle effectivement plutôt contente et fière du travail qu'elle a accompli. Elle est devenue une véritable pro pour monter les meubles et elle s'est trouvée une nouvelle passion : chiner de beaux objets dans des brocantes ou chez des antiquaires. Bon, la vérité, c'est que Charlie elle n'aime pas trop raconter sa vie, enfin, pas directement, elle n'aime pas parler de mecs, déjà, et puis... Elle préfère discuter d'autres trucs. Mais bon, on pourrait dire qu'avec Shannon c'est un peu différent, parce que Shannon s'ennuie rapidement et elle aime les gossips, les trucs qui croustillent. " Ya un type qui habite l'étage en dessous, et il est médecin, de ce que j'ai compris... C'est rassurant. J'aime bien les médecins. Et il est plutôt... Pas désagréable à regarder... " elle doit l'admettre, il est physiquement intelligent et d'une certaine façon elle se félicite d'avoir fait tellement de bruit en essayant de monter son meuble qu'il soit venu la voir pour s'en plaindre. " C'est plus un Dereck Shepperd qu'un Mark Sloan... "

Charlie & Shannon

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Changement de sujet : réussi ! C'était plus facile qu'il n'y paraissait enfin de compte et puis ça me faisait passer pour une bonne amie.. Enfin je crois ! Donc j'imagine que c'était une bonne chose... non ? Enfin bref, je sirotais mon mojito alors que Charlie m'annonçait qu'elle avait déménagé. Quoi ? déménagé ?! Je hochais simplement la tête, faisant mine de savoir, alors que je venais de l'apprendre. Elle avait certainement dû me le dire à un moment, mais j'avais dû oublié ou ne pas l'écouter. Ropewalks, ce n'était pas mon quartier de prédilection pour un appartement.  C'était bruyant et remplit de hipsters et de hippies, mais bon, j'imagine qu'il correspondait plutôt bien à Charlie et son mode de vie. Je pris une nouvelle gorgée de ma boisson, utilisant la paille pour écrasé la rondelle de citron ainsi que la menthe qui étaient au fond de mon verre. Je regrettais presque d'avoir changé de sujet parce bon... savoir que l'appartement de Charlie ressemblait à quelques choses, je m'en foutais royalement. Puis la conversation devint enfin intéressante : Un médecin canon habitait à l'étage du dessous. Je m'arrêtais net, lâchant ma paille des yeux pour reporter mon attention sur Charlie. « Un Derek Shepherd ? Je préfère Mark Sloan... mais bon. » dis-je avant de poursuivre plus sérieusement : « Comment ça se fait que tu ne m'en ais pas parlé plus tôt ? » La réponse était simple : je ne la laissais jamais en caser une, donc elle n'avait jamais pu me raconter ça avant ! Mais bon, j'avais une vie tellement plus passionnante que la sienne, on ne pouvait pas m'en vouloir. « Tu vas sortir avec lui ? Franchement un Derek c'est toujours un bon parti ! Tu n'peux pas le laisser vivre à l'étage du dessous et ne rien faire. » ajoutai-je. « Si j'avais pas déjà cet incapable de Tom, je pense que j'aurais misé sur ton Mc Dreamy. » Bah oui à défaut d'avoir un footballeur riche et célèbre, j'aurais pu avoir un médecin riche !