LES ANNONCES DU MOMENTINTRIGUE AFRICA OYETOMBOLA

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Tag multiplesongslyrics sur L O V E (and other bullshit) 1457356542-nonewpetitSujet: That's rough, buddy.
Emilia Lindley

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Rechercher dans: Validés   Tag multiplesongslyrics sur L O V E (and other bullshit) EmptySujet: That's rough, buddy.    Tag multiplesongslyrics sur L O V E (and other bullshit) EmptyJeu 28 Avr - 5:07
EMILIALINDLEY
▸ LUCY HALE / Lone Rangers
Prénoms ⁞ Emilia Sarah Elizabeth
Nom ⁞ Lindley
Surnoms ⁞ Lia
Âge ⁞ 23 ans
Date de naissance ⁞ 1er mars
Lieu de naissance ⁞ Londres
Profession ⁞ Gestionnaire de communauté   
Etudes ⁞ Bachelor en communications et marketing

Etat civil ⁞ Célibataire
Orientation sexuelle ⁞ Hétérosexuelle, mais curieuse.
 
Ton premier baiser : Vers 11 ans, au jeu de la bouteille dans un «party». Malheureusement, c'est le petit voisin que personne n'aimait vraiment mais qui a été invité parce que sa mère a insisté qui lui a pris son premier baiser.
Ton premier amour : Environ à la même époque, cette fois c'est le voisin dans le cours de maths qui qui a volé son coeur (en plus de sa calculatrice).  
Ta première fois : C'est arrivé avec son premier copain sérieux, soit vers l'âge de 16 ans. Emilia et lui se fréquentaient depuis quelques semaines déjà, quand tout s'est produit lors d'un weekend où les parents étaient absents. À vrai dire, il n'y a pas grand chose à raconter, puisque sa première fois n'est clairement pas sa meilleure expérience. Pas de regrets ici non plus, puisque malgré la médiocrité de l'acte, la confiance entre les partenaires font de de cet évènement un doux souvenir pour la brunette.
Ta première déception amoureuse : C'est le même petit copain avec qui Emilia a fait son entrée dans le monde des adultes qui lui a montré que parfois (voir souvent) les relations ne sont pas nécessairement que du rose bonbon, paillettes et étoiles. Elle qui croyait que tout allait pour le mieux n'a pas vu la fin de leur relation arriver après quelques mois de fréquentation. À cet âge, on ne cherche pas nécessairement à rallumer la flamme d'une relation éteinte quand on peut facilement aller voir ailleurs. Avec quelques films tristes et plusieurs pots de crème glacée au chocolat, la rupture a finit par ne plus faire fléchir Emilia.
Ton premier râteau : Elle a offert un gâteau à son prof au primaire avec une lettre déclarant son envie de se marier avec lui. Son silence lui a brisé le coeur.


Ta première cuite : C'était avec ses amies du collège, vers 14 ans. Le frère d'une a eu l'idée d'introduire une bouteille de Tequila dans leur soirée pyjama. Il se croyait malin à saouler sa soeur et ses amies... Depuis, tequila bang bang no more pour la brunette.
Ta première clope : Derrière l'école avec les autres «rebelles» jusqu'à ce que les surveillants les surprennent. L'habitude est revenue quelques années plus tard. Sorry mom.
Ta première prise de drogue : Dans une boîte de New York, Emilia s'est laissée tentée par l'ecstasy. Elle n'a jamais remis l'expérience, mais oh, quelle expérience.
Ta première discussion avec des policiers : Avec le copain de sa mère à l'époque. L'un des nombreux copain de sa mère, doit-elle ajouter.
 
Ton dernier baiser :  C'est honteux à dire... Avec un coup d'un soir Tinder la semaine dernière?  Quand il faut, il faut. Les nuits passées seules deviennent de plus en plus longues... 
Ton dernier amour : Ce mot fait grincer les dents de Lia. Amour... Ce qu'elle pense avoir vécu avec l'autre pendant plus de trois ans. Depuis, ce sentiment ne s'est pas ré-invité dans sa vie. Il n'est pas le bienvenue.   
Ta dernière fois : Toujours la honte, mais c'était avec le même tinder boy que le dernier baiser. Comme quoi des actes qui ont eu longtemps une grande signification pour Lia ont perdus de leur aspect sacré.
Ta dernière déception amoureuse : Encore avec le même qui lui a brisé le coeur. On peut arrêter de parler de lui, s'il vous plait?
Ton dernier râteau : Probablement le mec trop canon qui n'a rien voulu savoir d'elle lors de sa dernière sortie à Londres. Lia n'est pas habituée à se faire dire non, mais ça arrive quand même, comme à tout le monde.  


Ta dernière cuite : Normalement, c'est un évènement récurrent tous les samedis.
Ta dernière clope : Hier soir, en rentrant d'un bar où elle a rejoins des amis pour y prendre un verre.
Ta dernière prise de drogue : La même que la première fois, mais il faudrait bien que ça change d'ailleurs.
Ta dernière discussion avec des policiers : Il y a quelques semaines, quand Emilia a eu un ticket pour excès de vitesse.
 

You can let him get through you


LONDRES, 3 août.
Ma valise est grande ouverte sur mon lit. Je cherche à y faire entrer une énième paire de chaussure pour mon grand départ, sachant déjà que je n’en ai pas besoin. Je pars à New York, pas Tombouctou. Si je veux une nouvelle paire de bottes je n’aurai pas de difficulté à en trouver.

« Es-tu certaine de ton choix ?» Me demande pour une seconde fois ma mère depuis le pas de ma porte.

Je ne prends pas le temps de relever. Elle sait pourquoi je veux partir. Trois ans de relations terminées parce que monsieur décide qu’il veut vivre sa vie, sans moi. Comme si je l’étouffais, comme si ma présence impliquait qu’il devait se priver de vivre. Voilà plusieurs semaines que j’ai appris la nouvelle et je me suis dis que je ne me laisserais pas avoir. Pas questions de revenir l’ex petite amie qui se morfond quand lui passe tout son temps à sortir et à « rattraper le temps perdu ». Je n’ai pas besoin de lui et je réalise que je n’ai pas besoin de personne. Tous mes amis, en réalité, ce n’étaient pas mes amis. Ils étaient ses amis. Rapidement, la peine a fait place à la frustration. J’étais en colère contre moi de m’être laissée menée par le bout du nez. En colère d’avoir reposé tous mes espoirs en une seule personne qui n’en valait pas la peine. D’avoir cru que d’être amoureuse était l’atteinte du plus haut niveau de bonheur, que l’amour était la seule chose dont on a besoin pour être heureux.

Bullshit.

Je m’assieds sur mon lit après avoir retiré la paire de botte encombrante de ma valise. Ma mère vient se joindre à moi et nous restons silencieuse. C’est la seule personne qui me manquera lors de mon stage à l’étranger. Je viens de terminer mes études, mais je décide d’obtenir de l’expérience dans une boite de publicité américaine. Rien de mauvais pour le CV.

J’ai pris la décision de partir, puisque plus rien ne me retiens ici. Je n’ai pas d’amis proche et je dois prendre le temps de découvrir. Pendant trop longtemps, j’ai dédié mon temps à celui qui ne faisait que prendre sans rien me donner en retour. Je veux être égoïste et ne penser plus qu’à moi.

Je pose la paire de bottes de trop dans une boîte avant de la ranger au fond du garde-robe. J’y range aussi la petite fille sage et naïve qui croyait au prince charmant. Elle ne fait pas partie du voyage.


Or you choose not to care.


NEW YORK, 29 décembre.
J’éteins ma cigarette nonchalamment dans une assiette disposée sur le rebord de la fenêtre. Les genoux contre moi, je regarde les premiers rayons de soleil se lever, baignant la ville dans une lumière orangée aux touches féériques. Déjà, elle se réveille, mais a-t-elle seulement endormie ? L’effervescence, le mouvement perpétuel et le changement constant sont les éléments qui m’ont attirée ici. Ma main balaye rapidement l’air afin de dissiper un peu la fumée. Heureusement, la fenêtre permet à une légère brise glacée d’entrer dans le salon, de même qu’un peu de lumière matinale. Suivant une trajectoire toute tracée, je me dirige vers mon sac, qui se trouve sur le sofa du salon, puis dans la chambre pour récupérer mes vêtements de la veille, ou d’il y a quelques heures pour être plus exacte. Rapidement j’enfile mon jean, me repasse ma blouse sans prendre la peine de mettre mon soutien-gorge et attache mes cheveux d’une queue de cheval bien serrée. Une fois l’assiette dans l’évier, je sors de l’appart de celui que je ne reverrai probablement pas de si tôt pour me diriger je ne sais où. J’attrape mon manteau d’hiver et mes bottes puis referme la porte en catimini. La ville est encore toute tranquille et je n’ai pas envie de rentrer chez moi. Pas tout de suite.

Après quelques minutes de marche j’arrive devant la première entrée du métro, mais je continue mon chemin. J’ai beau n’avoir pas dormi du tout, je me sens plus vivante que jamais après cette nuit plus que torride. Normalement, les histoires sans significations ne sont pas vraiment mon quotidien, mais après plusieurs semaines à toujours le croiser au même bar et de longues nuits passées seule, je n’ai pas pu résister et lorsqu’il m’a demandé sortir. Lorsqu’il m’a demandé de venir chez lui après un verre je n’ai pas su dire non. Je n’ai pas de regrets, la vie est trop courte pour ça, mais je n’aime pas flancher. Je n’ai pas envie que certains pensent qu’ils ont mon attention alors que ce n’est pas le cas. Encore moins mon cœur. D’ailleurs, je pense avoir perdu le mien entre la traversée de Londres à New York.

Une trentaine de minutes plus tard, je tourne ma clef dans ma serrure pour mettre les pieds dans mon nid. Aussitôt déchaussée je me dirige vers la douche pour laver la fine pellicule de sueur recouvrant mon corps, ainsi que toutes les odeurs différentes qui se mélangent sur ma peau. Il n’y a rien de plus sensuel qu’une odeur d’homme, mais pas sur une femme. Du moins, pas sur moi.  Je me savonne lentement, appréciant la caresse que l’eau chaude procure à ma peau et prend une bonne respiration afin de profiter de l’odeur de mon savon rose à paillettes. Au bout de quelques minutes j’en sors puis je retourne vers ma chambre où j’enfile un vieux t-shirt et me glisse sous les draps pour profiter de quelques heures de sommeil bien méritées. Le soleil continue de nourrir la chambre de sa douce luminosité, mais cela ne m’empêche pas de dormir.

*

Les semaines se sont succédées et le départ est arrivé.
C’est une Emilia toute différente qui est partie de son pays natal.
C’est une Emilia encore plus différente qui a posé les pieds à Londres à son retour.
Son chapitre avec cette ville était terminé depuis trop longtemps pour tenter de s’y intégrer à nouveau. Et si on recommençait….
Encore ?




Break my heart? I’d like to see you try.

HORS-JEU | Lenaira ⁞ Canada ⁞ All alone. ⁞ Un petit mot ?



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